Chavannes sur Reyssouze
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BOURCET Claude Léon


Ses origines


Léon BOURCET est né le 6/06/1894 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père Claude Joseph Camille avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Césarine Anaïs née SAUNIER avait 20 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon BOURCET mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chavannes sur Reyssouze 1911 - Grange -

 - Camille Gustave né le 29/03/1898 à Chavannes; marié le 29/04/1922 à Saint Etienne sur Reyssouze avec Elisa Honorine RIGAUD.



Au moment du conseil de révision Léon BOURCET exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Léon BOURCET est incorporé au 1/9/1914 au 23e RI.
Il passe au 32e RI le 23/01/1915; au 24e bataillon de chasseurs alpins le 24/08/1915 puis au 116e bataillon de chasseurs le 11/10/1915.
Il est nommé caporal le 17/04/1916.
Il est blessé le 27/09/1916 à Fleury : plaies multiples par grenades.
Il est classé service auxiliaire par la commission de réforme de Nice du 10/03/1917 pour "troubles subjectifs consécutifs à traumatisme du crane ancien trépané".
Réformé temporaire; il décède à Chavannes sur Reyssouze le 4/11/1918.

116e bataillon de chasseurs.

dont extraits : Après avoir cantonné dans la citadelle de Verdun, le bataillon se rend, le 22 septembre, aux abris Saint-Michel ; il y est en position de réserve.
Le 23, les abris sont violemment bombardés toute la journée : l'artillerie ennemie recherche les batteries qui tirent derrière nos abris. A 10 heures, le sergent LAURENT, de la 2e compagnie, est blessé par un éclat d'obus. A midi, le sous-lieutenant SICILIANO, de la 1re compagnie, et le chasseur DURAND sont tués par l'éclatement d'un obus sur leur abri.
Le soir, reconnaissance du sous-secteur nord-est de Fleury. Le 24 septembre, le bataillon passe la journée aux abris Saint-Michel, où le bombardement continue à être très intense. Le soir, le sous-lieutenant MAZIÈRES est tué, les sous-lieutenants DIDIER et BOURROUX, ainsi que 13 chasseurs, sont blessés. A 20 heures, le bataillon quitte les abris Saint-Michel et va relever au nord-est de Fleury le 6e bataillon du 321e régiment d'infanterie.
Le 25 septembre, la relève est terminée sans incident à 3 h.45 : secteur très pénible. La ligne est constituée par des trous d'obus mal reliés, les communications à peine marquées sont rendues plus difficiles encore par l'apparition de sources nombreuses ; aucune installation n'existe, la position est constamment soumise à un feu très violent de l'artillerie et de l'infanterie ennemies. A 9 heures, le sous-lieutenant CHAVENT, de la compagnie de mitrailleuses, est tué d'une balle à la tête au moment où il observait le champ de tir de ses pièces, pour en améliorer l'emplacement. Les 1re et 2e compagnies sont en première ligne, ainsi que la compagnie de mitrailleuses, encadrées à droite par le 204e régiment d'infanterie vers Thiaumont et Froideterre, à gauche par le 5e bataillon du 321e régiment d'infanterie, vers Vaux-Chapître ; la 3e compagnie est en réserve, dans les ruines du village de Fleury. Toute la journée, l'artillerie ennemie manifeste une grande activité.
A 21 h.25, une violente attaque ennemie se déclenche sur la 2e compagnie du bataillon ; pendant que l'artillerie ennemie tire avec violence en arrière de notre première ligne (tranchée Pauly), l'infanterie progresse à la grenade de trous d'obus en trous d'obus, soutenue par des vagues de tirailleurs. Le bombardement est très violent, les communications téléphoniques sont rompues, le poste téléphonique brûle et notre artillerie ne répond pas à nos fusées-signaux par un barrage immédiat. La 2e compagnie repousse vaillamment cette attaque qui se renouvelle quelques instants après, où la gauche du bataillon violemment bombardée est sérieusement éprouvée. Les Allemands sont repoussés avec des pertes sérieuses et cette deuxième fois encore, ils n'ont pu aborder nos tranchées. Les pertes sont : 5 chasseurs tués, 1 aspirant, 1 sergent et I7 chasseurs blessés.
Le 27 septembre, après une journée relativement calme la veille, on observe une grande activité de l'artillerie et de l'aviation ennemies. Le soir, vers 19 h.30, l'artillerie commence le tir à encadrement qui avait précédé les attaques du 25 au 26 ; le bombardement devient intense. Le sous-lieutenant LAYMARD et 1 chasseur sont tués, 3 autres chasseurs sont blessés. Pendant ce temps, le front droit du bataillon, déjà attaqué par deux fois dans la nuit du 25 au 26, est de nouveau l'objet d'une attaque qui s'étend, cette fois, vers la gauche du bataillon. Malgré les attaques réitérées de l'ennemi et les pertes qu'il a subies, l'ennemi n'a pu atteindre nos positions. Nous avons 1 chasseur tué et 15 blessés.