DOTHAL Claude
Auguste
Ses origines
Claude Auguste DOTHAL est né le 30/08/1880 à Chavannes sur Reyssouze au
hameau des Curveurs.
Son père Claude Basile avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Mélanie née BORJON GUILLERMINET avait 25 ans.
Camille, Claude, Eugène et Hippolyte DOTHAL étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Auguste DOTHAL mesurait 1.72 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chavannes 1896 - Le Buchet - (Claude Auguste est placé comme
domestique).
Recensement Chavannes 1896 - le Mulfier - (Son frère Joseph est placé
comme domestique).
Recensement Chavannes 1896 - le Mollard - (Son frère Hippolyte est
également placé comme domestique).
Recensement Chavannes 1896 - Planèze - (Le reste de la famille)
- Claude Joseph né le 23/06/1882 à Chavannes au Hameau En
Planain; marié le 1/07/1909 à Chavannes avec Marie Rose Angèle
BOURGEOIS; décédé le 3/10/1969 à Uchizy.
- Camille Eugène né le 22/01/1888 à Chavannes; décédé le 10/07/1890.
- Rosalie née à Chavannes au hameau des Curveurs le 1/01/1879; mariée le
8/10/1904 à Chavannes avec Claude GILLET; décédée à Tournus le
8/04/1962.
- Marie Claudine née à Chavannes le 24/02/1886; mariée à Paris 9e le
19/11/1910 avec
Lucien Alexis FORIN; décédée à Saint Maurice sur Fessard (Loiret) le
1/02/1982.
- Marie Mélanie née à Chavannes le 28/02/1898; mariée à Chavannes le
23/08/1919 avec Maxime Marie Michel BONOT.
Recensement Chavannes 1901 - Planèze - (Claude Auguste est domestique
dans une ferme située dans le même hameau que le reste de la famille)
Au moment du conseil de révision Claude Auguste DOTHAL exerçait le métier
de cultivateur.
Il est ajourné 1 an en 1901 pour faiblesse.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "Ainé de 9 enfants".
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1902.
Il est libéré le 19/09/1903.
Claude Auguste DOTHAL réside successivement à Tournus (1905), Louhans
(1905); Branges (1910); Louhans (1912).
Il se marie le 28/09/1909 à Louhans avec
Marie Mélanie FEVRE.
Recensement Branges (Saône et Loire) 1911 - Le bourg -
Le couple aura 3 enfants :
- Marie Thérèse née le 2/05/1910 à Louhans.
- René Joseph né le 11/12/1911 à Branges.
- Léon Camille né le 19/01/1914 à La Chapelle Naude.
Fin 1913 il est à La Chapelle Naude (Saône et Loire) près de Louhans au
hameau de Chantizy.
La famille après la guerre.
Liste électorale 1919 Chavannes. (Son père réside toujours au hameau
de Planèze en 1919)
Recensement Chavannes 1921 (sa mère vit chez sa fille Mélanie; son
père est décédé).
La guerre
Claude Auguste DOTHAL est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il est tué à la ferme de Wacques vers Souain (Marne) le 25/09/1915.
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale LA CROUEE à Souain-Perthes-lès-Hurlus (51 -
Marne) ossuaire 4.
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<<< Cimetière de Chavannes sur Reyssouze.
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Historique du 35e régiment d'infanterie |
dont extraits : Vers la mi-août le régiment s’embarque à la
Ferte-Milon pour aller en Champagne, faire soutenir à l’ennemi le poids
de ses armes. Pendant cinq semaines, les travaux d’approche entre le
moulin de Souain et le
bois D.E. furent activement menés, avec cette ardeur que met au cœur
l’espoir d’une victoire prochaine et décisive.
C’était le 25 septembre 1915. L’heure était enfin venue d’abandonner
l’outil pour la baïonnette et la grenade ; le plus grand enthousiasme
régnait dans la parallèle de départ… A 9 heures tout le monde était en
place, et notre artillerie donnait toujours. L’ennemi ayant remarqué de
l’agitation dans la tranchée française ouvre alors un feu d’une extrême
violence.
Mais cela n’arrête pas l’élan et à 9 h.15 notre artillerie allonge son
tir, nos compagnies sortent successivement de la tranchée et malgré les
balles qui sifflent de tous côtés vont en courant à l’attaque. Le feu
des mitrailleuses devient tellement violent que l’assaut parait un
instant brisé et qu’une nouvelle préparation d’artillerie est faite sur
le bois D.E. où l’ennemi a des organisations défensives particulièrement
puissantes.
La canonnade terminée, le bois D.E. est enlevé et nous faisons 426
prisonniers.
Malgré des pertes élevées, il faut aller de l’avant et alors on franchit
la première position allemande pour aller d’un seul bond jusqu’au bois
Frédéric II. La nuit suspend le mouvement en avant qui reprend le
lendemain à 5 h.30. Les compagnies étaient très éprouvées, le 1er
bataillon n’avait guère plus de 80 hommes. Pourtant, vers 9 heures, on
atteint les lisières nord du bois 28 et l’on est ainsi non loin de la
tranchée des Tantes, dernière position de l’ennemi avant la rivière « La
Py » Dans l’après-midi, parvient l’ordre d’attaquer à 16 heures cette
tranchée. Après une demi-heure de préparation d’artillerie, les braves
qui restent s’élancent résolument à l’assaut et parviennent à prendre
pied dans la tranchée des Tantes. Le succès ne peut être complet ni la
brèche élargie faute de monde ; il faut se replier dans la nuit aux
lisières du bois 28.
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