Chavannes sur Reyssouze
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JACQUEROUD Claude Elie


Ses origines


Claude Elie JACQUEROUD est né le 18/08/1894 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père Claude Joseph avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Rose Célestine née BUISSON avait 31 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Elie JACQUEROUD mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chavannes 1906 - Fléchère -

Liens Geneanet vers frères et soeurs :


Recensement Chavannes 1911 - Fléchère -

Au moment du conseil de révision Claude Elie JACQUEROUD exerçait le métier d'agriculteur.
Il est ajourné 1 an en 1914 pour faiblesse.
 

La guerre

Claude Elie JACQUEROUD est incorporé le 16/12/1914 au 60e RI.
Il passe au 1er régiment de zouaves le 24/05/1915.
Il passe au 4e régiment de zouaves le 5/07/1915 puis au 8e régiment de marche de tirailleurs le 20/01/1916.
Il est tué le 27/10/1916 à 14 h à Haudromont Douaumont, commune de Bras sur Meuse (Meuse).
Il est inhumé à la nécropole nationale de Douaumont à Fleury-devant-Douaumont (55 - Meuse) tombe 10775.

8e régiment de marche de tirailleurs

Dont extraits : Le régiment monte en ligne le 22 octobre.
Tous savent le but de la prochaine bataille : Desserrer le cercle de fer que les Allemands forment autour de Verdun.
La 38* D. I. a une mission glorieuse à remplir : reprendre le fort de Douaumont et ses abords que les Allemands ont baptisé la « Pierre angulaire de Verdun ».
La confiance dans le succès est générale. Les troupes sont superbes d'allant et d'audace. Une préparation d'artillerie formidable, comme jamais on n'en avait encore vu, de notre côté, augmente encore si possible cette confiance.
Le 24 octobre, à 4 h. 30 du matin, le dispositif d'attaque était réalisé. Toutes les unités étaient en place.
Le_2° Bataillon (Donafort) a pour objectif la contrepente Nord du Ravin de la Couleuvre, légèrement en arrière de la route de Bras à Douaumont. Il est liaison à droite avec la 14° C" du 4° Zouaves, à gauche avec le 5e bataillon du régiment.
Le 5° Bataillon (Bureau) a pour premier objectif la contre-pente de la croupe du Bois Nave et pour deuxième le Ravin de la Couleuvre; il est en liaison, à droite avec le 2" Bataillon, à gauche avec le 11° régiment d'infanterie.
Le 4° Bataillon (Pidaut) est en réserve de Division jusqu'à 13 heures 30 et se portera ensuite vers le Ravin des Trois Cornes et, de là, au Ravin de la Dame, aux abris Krupp.
A 11 heures 39, par une matinée très brumeuse, facilitant la surprise, l'assaut est déclenché, après une contrepréparation allemande assez violente, mais peu meurtrière en raison du dispositif qui avait été porté en grande partie en avant de la zone du barrage ennemi.
Toute la ligne a jailli comme un seul homme hors des tranchées de départ; les compagnies marchent comme à la manœuvre; certains indigènes enthousiasmés par le spectacle font la fantasia en avant des premières vagues.
L'attaque a été si soudaine, que l'ennemi, qui l'attendait cependant, a été complètement surpris. Les fantassins allemands comprenant l'inanité de la résistance, se rendent en masse et affluent vers le Ravin des Trois Cornes où se trouve le P. C. du régiment.
A midi, selon l'horaire prévu, le premier objectif est atteint et, à 14 heures, l'objectif final est entre nos mains.
Vers 15 heures, une reconnaissance de la 17° Cie, commandée par le sous-lieutenant Gilbert, pousse en avant de nos lignes, fouille le ravin de la Goulette, achève la destruction d'une batterie de 77 endommagée par notre artillerie, et ramène encore des prisonniers terrés dans les premiers abris du Ravin du Helly, La victoire était complète. Les pertes étaient minimes.
La journée du 25 se passe sans incident. L'artillerie ennemie, désorganisée, a dû en partie se reporter en arrière et se regrouper.
Mais, dès l'après-midi du 25, les avions ennemis viennent photographier nos nouvelles positions, et à partir du 26, nos tranchées sont soumises à un violent bombardement par obus de gros calibres. Les organisations en cours d'exécution sont retournées, et noyées sous un déluge de fer; les pertes sont très lourdes, mais le moral de nos hommes ne faiblit pas.
Le 27, après avoir perdu plus de 50 de l'effectif, les bataillons ne manifestent aucune défaillance. Bien au contraire, certains tirailleurs, montés sur le parapet, interpellent l'ennemi qui se tient coi, et le défient au combat.
Mais les rangs s'éclaircissent toujours, le Commandant Bureau est grièvement blessé. La pluie se met de la partie.
Le terrain de combat n'est plus qu'un vaste cloaque. Les ravitaillements en munitions, outils vivres, deviennent de plus en plus difficiles. Il faut quatre heures à un coureur pour aller du P. C. du Colonel à la première ligne, et nombre d'entre ces braves ne sont jamais revenus. C'est dans ces conditions particulièrement pénibles que le 4° Bataillon relève les unités épuisées du 2° et du 5° Bataillon.