Feillens
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GRANGER Jean Marie


Ses origines

Jean Marie GRANGER est né le 28/03/1889 à Feillens au hameau de Ternant.
Son père Claude avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née CHAVY avait 25 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie GRANGER mesurait 1.68 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Feillens 1901 - Ternant -

 - François né le 19/02/1883 à Feillens au hameau de la Chapelle; marié à Feillens le 3/03/1919 avec Claudia Anaïs DUCHET.
 - Jeanne Marie Claudine née le 20/06/1884.
 - Jeanne Marie née le 15/02/1891 à Feillens au hameau de Ternant; mariée à Feillens le 17/03/1911 avec Jean Claude ROSIER; décédée à Villefranche sur Saône le 7/09/1967.
 - Joanny né le 12/11/1892 à Feillens; marié à Bourg le 26/09/1916 avec Marie Justine Françoise FRESNE (?); décédé à Bourg le 31/10/1967.
 - Jeanne Marie née le 20/10/1897 à Feillens au hameau de Ternant; mariée le 25/11/1927 à Feillens avec Claude JANNET; décédée à Villefranche le 26/03/1981.
 - Jean Claude né le 1808/1899; marié le 19/07/1933 à Charnay les Macon avec Jeanne Antoinette AUGAGNEUR; décédé le 20/01/1962 à Charnay les Macon.


Au moment du conseil de révision Jean Marie GRANGER exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912 et revient à Feillens.


Liste électorale Feillens 1914.

 

La guerre

Jean Marie GRANGER est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 4/09/1914 à Mandray; il restera à l'écart du front du 4/09 au 16/10/1914.

Le dimanche 30 août, à 4 heures du matin, le 23e quitte Gérardmer pour prendre part à la bataille dite de Saint-Dié ; dans le courant de la journée, il est durement engagé dans la région à l'est de Sailly-sur-Meurthe et ne peut atteindre, malgré ses efforts, les objectifs qui lui étaient assignés (cote 467 - hauteur de la Planchette-Entre-deux-Eaux - cote 154). Il reprend l'attaque le lendemain, 31, à travers un terrain jonché de cadavres ; mais les positions ennemies sont fortement tenues et organisées ; le tir d'artillerie de tous calibres écrase les bataillons montant à l'attaque; le Régiment doit refluer. Il attaque encore le lendemain, 1er septembre, sur la Planchette, le surlendemain, 2 septembre, sur Mandray. Mais les forces physiques et morales de la troupe sont épuisées ; depuis 48 Heures, les ravitaillements n'ont pu arriver aux combattants ; il n'y a, derrière le Régiment entièrement déployé et soumis à un bombardement continu, ni renforts ni soutiens. Toutes ces attaques échouent.
En présence de cette situation, le 23e reçoit l'ordre d'organiser plus au sud la forte crête de Mandray et, en particulier, le col du même non. Cette organisation est activement poussée du 2 au 4 septembre.


Il est tué le 24/07/1915 au bois de Martignon à Ban de Sapt (Vosges).
Il est inhumé à la Nécropole nationale La Fontenelle à Ban-de-Sapt (88 - Vosges) Tombe 164.

Les objectifs finaux à atteindre étaient respectivement les trois groupes de maisons (nord, central et sud) de l'agglomération de Launois, transformés par l'ennemi en trios puissants centres de résistance.
La  préparation d'artillerie commence le 24 juillet à 16 heures ; les Allemands ripostent violemment.
A 18 h.22, soit 8 minutes avant l'heure fixée pour le débouché de l'attaque, l’ennemi exécute un tir de barrage d'une violence inouïe ; les obus fusants de 150 tombent comme grêle ; une compagnie du 2e bataillon perd tous ses officiers et ses sous-officiers.
Malgré l'intensité soutenue du bombardement, le lieutenant-colonel Sohier ordonne l'exécution de l'attaque qui se produit exactement à l'heure fixée (18h30) avec un élan magnifique, au milieu d'une pluie de shrapnells.
A gauche, les 9e et 12e, compagnies du 23e, malgré des pertes sérieuses, atteignent rapidement leurs objectifs ; la 10e compagnie, chargée du nettoyage des tranchées dépassées par la 1ere ligne, doit livrer un combat acharné pour remplir sa mission, elle l'exécute entièrement cependant et capture de nombreux prisonniers et plusieurs mitrailleuses.
Au centre, même rapidité d'exécution : les 5e et 6e compagnies du 23e bondissent de la tranchée de départ sous une pluie de fer et sous le tir ajusté de deux mitrailleuses allemandes restées intactes.
D'un seul élan, la 1ere ligne atteint les maisons du groupe central de Launois et s'en empare. Une section de la 5e compagnie continue même son mouvement jusqu'à l'église de Launois.
Le bataillon lui aussi fait de nombreux prisonniers et enlève deux mitrailleuses et un matériel considérable.
L'attaque de droite se heurte à des fils de fer non détruits et reste en butte à un feu intense d'artillerie et de mitrailleuses ; les porteurs de, cisailles sont tués, les pertes sont très sévères. Le Commandant de cette colonne d'attaque cherche alors, à tourner l'obstacle par la droite, en engageant vers les maisons sud de Launois une unité réservée de son groupe cycliste. L'opération est couronnée de succès et le centre de résistance allemand se trouve bientôt encerclé de tous côtés.
A minuit, tous les objectifs sont atteints et le 25 juillet à 7 heures, les défenseurs du centre de résistance, étroitement investi par le groupe cycliste, se constituent prisonniers.

Historique du 23e RI


Launois - Ban de Sapt