Saint Cyr sur Menthon
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BERNARD Alphonse


Ses origines


Alphonse BERNARD est né le 27/09/1897 à Saint Cyr sur Menthon au hameau des Teppes.
Son père Pierre Joseph avait 25 ans et était charpentier.
Sa mère Joséphine née VENET avait 17 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alphonse BERNARD mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Cyr sur Menthon 1911 - La Serve -

 - Marie Florence née à Saint Cyr le 28/02/1900; mariée à Saint Cyr le 4/12/1919 avec Benoit Joseph ROCH; décédée le 18/09/1979 à Pont de Veyle.


La Serve


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'agriculteur.

 

La guerre

Alphonse BERNARD est incorporé au 172e régiment d'infanterie (7e compagnie) le 8/01/1916.
Il décède de blessures de guerre le 4/08/1918 à l'hôpital complémentaire 44 annexe 3 à Senlis.

172e régiment d'infanterie.

MEUSE 1918 En juin 1918, le 172e occupe un secteur dans les Hauts de Meuse, entre le ravin de Sonvaux et la vallée de Mouilly. Dans des lieux illustrés par les combats de 1915, il résiste aux coups de main du Boche, le harcèle sans cesse et lui inflige des pertes.

AISNE 1918 Le 1er août 1918, le 172e revient faire partie de l'armée Mangin qu'il ne quittera plus jusqu'à l'armistice; il participe à l'attaque faite dans la région de Grand-Rozoy et a pour mission d'exploiter l'attaque de la 25e D. I. Arrêté dans la soirée par des mitrailleuses nombreuses dissimulées dans les replis du terrain, le Régiment reprend sa marche en avant le 2 au matin et, sans arrêt, arrive sur les hauteurs dominant Braisne et la Vesle. Le 1e Bataillon, avant-garde du Régiment, dévale rapidement les pentes escarpées et boisées. Sous les feux des mitrailleuses et le tir roulant de l'artillerie ennemie, ses éléments commencent à traverser la rivière et engagent dans les rues de Braisne un combat acharné. L'ennemi, d'abord surpris, revient en force; la petite troupe regagne la rive ouest de la Vesle, combattant pied à pied et infligeant à l'ennemi des pertes sévères.


                                                                                                                                          Braine et la Vesle