MARTINET Claude
Ses origines
Claude MARTINET est né le 7/10/1882 à Marlieux.
Son père Jean avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née BERNIGAUD avait 22 ans.
Son nom figure sur les monuments aux morts de Saint Cyr et de Crottet.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude MARTINET mesurait 1.72 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à
Charentay.
Ses parents étaient domiciliés à Mogneneins.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 15/11/1903.
Il est nommé caporal le 23/09/194 puis sergent le 15/03/1906.
Il est libéré le 18/09/1906.
En novembre 1906 il est à Laiz au hameau de Mons; il s'installe fin 1910
à Crottet au hameau des Caillets.
Le 16/11/1910 il se marie à Saint Cyr sur Menthon avec Madeleine
Victorine PELLETIER née à Saint Cyr sur Menthon le 26/03/1891.
Recensement Crottet 1911 - Les Caillets -
Le couple a eu une fille Francine Julie Célestine née le 25/08/1911 à
Crottet.
La guerre
Claude MARTINET est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 10/02/1915 au combat de La Fontenelle.
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale 'LA FONTENELLE' Ban-de-Sapt (88 - Vosges) tombe
380
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Historique du 23e RI |
dont extraits :
Dès le 4 novembre, le Régiment reposé, réorganisé, ayant comblé ses
lourdes pertes par l'incorporation de jeunes soldats de la classe 1914,
reprend la garde du secteur Ban-de-Sapt - montagne d'Ormont.
L'ennemi a perfectionné ses organisations et s'est rapproche de nos
lignes, notamment au Battant de Bourras, à Launois et à, La Fontenelle
qui deviennent rapidement des points de friction délicats et pénibles à
garder. Bombardements, patrouilles et coups de plain tentés par l'un ou
l'autre des deux adversaires se succèdent avec régularité, causant
parfois des pertes sévères, nécessitant toujours une vigilance extrême
et une activité constante.
Le 27 janvier 1915, le 2e bataillon, en secteur à La Fontenelle il
attaque avec un bel entrain les puissantes lignes qui lui font face ;
arrêté dans les fils de fer, décimé par les mitrailleuses, il ne peut
atteindre complètement ses objectifs et perd 230 hommes dont 130 tués ;
l'artillerie ennemie ruine par son tir de riposte nos ouvrages défensifs
(1).
Le 10 février 1915, les Allemands attaquent à leur tour sur La
Fontenelle et s'emparent d'un élément de tranchée dont trois
contre-attaques ne parviennent pas à les déloger.
La Fontenelle |
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