BROYER Pierre
Ses origines
Pierre BROYER est né le 28/11/1882 à Laiz.
Il avait une soeur jumelle Joséphine décédée le 19/02/1886.
Son père Claude avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Antoinette née COCOGNE avait 35 ans.
Son nom figure sur les monuments aux morts de Laiz et de Saint Cyr sur
Menthon.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre BROYER mesurait 1.54 m; il avait les cheveux châtain clair et les
yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Laiz 1896 - hameau de Pin -
-
Antoinette née le 28/07/1877.
- Jeanne née le 27/06/1875; mariée le 26/04/1900 à Laiz avec Joseph Marie
PUVILLAND; remariée à Bourg en Bresse le 13/08/1931 avec François
MORELLET; décédée à Biziat le 1/01/1958.
- Jean Claude née le 1/04/1889 a été fait prisonnier en 1916; rapatrié en
1919 il s'installe à Illiat au hameau de Saint Loup; il se marie à
Illiat le 16/05/1919 avec Lucie PROMONET.
Recensement Laiz 1901 - hameau de Pin -
-
André BROYER
Au moment du conseil de révision Pierre BROYER exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 15/11/1903.
Il devient postérieurement au conseil de révision dispensé article 21
"fils ainé de veuve".
Il est libéré le 21/09/1904.
le 30/08/1906 il se marie à Perrex avec Jeanne Marie PREVEL née le
12/08/1883 à Perrex (son père Joseph était décédé et avait exercé la
profession de meunier; sa mère était garde barrière).
Le 23/12/1906 il s'installe à Saint Cyr sur Menthon.
Pierre BROYER travaille chez Hippolyte PREVEL meunier à Perrex au
lieudit Le moulin.
Le couple ne semble pas avoir eu d'enfant.
La guerre
Pierre BROYER est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 17/09/1914 au bois d'Ormont (Vosges).
|
Historique du 23e RI |
dont extraits :
Le 14 septembre, le Régiment attaque directement le massif d'Ormont ;
il atteint sans trop de peine le col des Raids de Robache mais il ne
peut en déboucher en raison d'une intense fusillade de front et de flanc
qui cause des pertes sévères au 1er bataillon.
Le 16, l'attaque est reprise par le bois de la Bure, en direction de la
ferme La Côme ; la progression est pénible et lente; à droite, le 1er
bataillon marche vers le col du Chariot à gauche, le 2e bataillon
chemine par le ravin des Gouttes, directement sur la ferme La Côme
Le 17, après une lutte rapprochée livrée dans un terrain très difficile
le 1er bataillon prend pied au col du Chariot ; le 18, le 2e bataillon
atteint la ferme La Côme. Quant au 3e bataillon, après avoir appuyé dans
la journée du 18 les progrès du 2e, il vient bivouaquer derrière le 1er
bataillon au col du Chariot.
Mais, la résistance de l'ennemi s'accentue de jour en jour ; on sent que
l'on est arrivé au contact même des positions sur lesquelles les
Allemands ont décidé de tenir à tout prix et les laborieuses attaques
prononcées du 19 au 22 septembre seront généralement infructueuses.
|