GIVORD Athanase
Ses origines
Athanase GIVORD est né à saint Didier d'Aussiat le 1/09/1880 au hameau
de Reveyriat.
Son père Athanase avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née PAQUET avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Athanase GIVORD mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Didier d'Aussiat 1891 - hameau de Reveyriat -
- Adélaide Marie née le 11/07/1876 à saint Didier d'Aussiat; mariée le
2/11/1899 à Saint Didier d'Aussiat avec Benoit Louis Eugène PERRAT dit
GENTON; décédée à Saint Martin le Châtel le 15/06/1944.
Au moment du conseil de révision Athanase GIVORD exerçait le métier de
cultivateur.
La famille résidait à Saint Didier d'Aussiat.
Il est incorporé au 60e RI le 15/11/1901.
Il est libéré le 21/09/1904.
En janvier 1906 il s'installe à Curtafond.
Il se marie le 27/05/1908 à Saint Didier d'Aussiat avec Philiberte
Anastasie Rosalie BROCHAND née à Mantenay-Montlin le 4/05/1883 et
domiciliée à Saint Didier d'Aussiat.
Il réside à Saint Didier d'Aussiat en août 1908 puis à Saint Cyr sur
Menthon en décembre 1909 au hameau de la Mulatière.
Recensement Saint Cyr 1911 - La Mulatière -
- Athanase Edouard Ernest né le 23/09/1908 à Saint Didier d'Aussiat; marié
le 16/05/1934 à Attignat avec Léonie Marie Augustine LEVRAUX; décédé à
Attignat le 30/09/1961.
La guerre
Athanase GIVORD est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il est tué le 25/09/1915 à Souain (Marne).
Il a reçu la médaille militaire le 17/05/1922 : "Soldat brave et
dévoué; tombé glorieusement pour la France le 25/09/1915 devant Souain
en se portant à l'attaque."
Croix de guerre avec étoile d'argent.
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Historique du 35e RI |
dont extraits :
C'était le 25 Septembre 1915. L'heure était enfin venue
d'abandonner l'outil pour la baïonnette et la grenade ; le plus grand
enthousiasme régnait dans la parallèle de départ.
A 9 heures tout le monde était en place, et notre artillerie donnait
toujours. L'ennemi ayant remarqué de l'agitation dans la tranchée
française ouvre alors un feu d'une extrême violence. Mais cela n'arrête
pas l'élan et à 9 h. 15, notre artillerie allonge son tir, nos
compagnies sortent successivement de la tranchée et malgré les balles
qui sifflent de tous côtés vont en courant à l'attaque. Le feu des
mitrailleuses devient tellement violent que l'assaut parait un instant
brisé et qu'une nouvelle préparation d'artillerie, est faite sur le bois
D. E. où l' ennemi a des organisations défensives particulièrement
puissantes.
La canonnade terminée, le bois D. E. est enlevé et nous faisons 426
prisonniers.
Malgré des pertes élevées, il faut aller de l' avant et alors on
franchit la première position allemande pour aller d'un seul bond
jusqu'au bois Frédéric II. La nuit suspend le mouvement en avant qui
reprend le lendemain à 5 h. 30. Les compagnies étaient très éprouvées,
le 1er bataillon n'avait guère plus de 80 hommes. Pourtant, vers 9
heures, on atteint les lisières nord du bois 28 et l' on est ainsi non
loin de la tranchée des Tantes, dernière position de l'ennemi avant la
rivière « La Py ».
Dans l' après-midi, parvient l' ordre d'attaquer à 16 heures cette
tranchée. Après une demi-heure de préparation d'artillerie, les braves
qui restent s'élancent résolument à l' assaut et parviennent à prendre
pied dans la tranchée des Tantes. Le succès ne peut être complet ni la
brèche élargie, faute de monde ; il faut se replier dans la nuit aux
lisières du bois 28.
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