MEUNIER
Jean Marie Joseph
Ses origines
Jean Marie Joseph MEUNIER est né le 24/03/1883 à Saint Cyr sur Menthon.
Son père Joseph avait 21 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Virginie née DUBOIS avait 20 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie Joseph MEUNIER mesurait 1.65 m; il avait les cheveux brun et
les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1896 - Les Teppes -
Par la suite la famille résidera au hameau Le Logis.
Au moment du conseil de révision Jean Marie exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 15/11/1904.
Il est libéré le 28/10/1906.
En février 1911 il est à Saint Jean sur Veyle au hameau de Savy chez
Joseph VERNAY.
Fin 1911 il revient à Saint Cyr chez ses parents.
Le 5/12/1912 Jean Marie Joseph MEUNIER se marie à Saint Cyr sur
Menthon avec Marie Pauline JACQUET née à Saint Martin le Châtel le
18/02/1892.
Le couple aura une fille née le 10/04/1914 à Saint Cyr au hameau de
Marillat Marie Joséphine mariée le 18/02/1939 à Paris 15e avec Emile
Michel DRAPEAU.
La guerre
Jean Marie Joseph MEUNIER est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il disparait le 29/05/1918; il avait été fait prisonnier.
Il est rapatrié le 11/11/1918.
Il décède de maladie le 11/04/1919 à Saint Cyr sur Menthon.
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230e régiment d'infanterie |
Le régiment est donc tranquille à Soissons, jouissant d'un repos
rendu nécessaire par une épidémie de grippe qui fait évacuer près d'un
tiers de son effectif ; il attend son embarquement pour le Nord lorsque
soudain, le 27 mai au soir, il reçoit l'ordre de partir sans délai en
direction du Moulin de Laffaux renforcer les troupes en secteur.
Tout étant très calme, l'ordre surprend un peu, mais tout s'éclaire vers
le milieu de la nuit par l'immense canonnade qui. de Reims à Soissons
s'abat sur nos lignes. C'est la grande offensive qui commence ; le
régiment se trouve subitement lancé en pleine bataille dans un secteur
totalement inconnu entre Vregny et Nanteuil-la-Fosse.
Des troupes en secteur, il ne reste que de rares détachements sans
coordination, l'ennemi est là, en force, cherchant à pousser son avance.
Les 27 et 28, engageant d'abord les Ve
et VIe bataillons puis rapidement tout son effectif le 230 résiste sur
place au prix de coûteux efforts. Mais l'Allemand
franchit l'Aisne, plus à l'est et la 74e D. I. reçoit l'ordre de porter
la résistance au sud de la rivière. Le décrochage, au contact immédiat
est périlleux : il faut se replier par échelons ,en contenant
l'adversaire qui de toute part commence à nous déborder. Pied à pied,
La retraite commence, mais elle ne
va pas sans pertes importantes et lorsque le régiment arrive à Vénizel
son effectif n'est guère que celui d'un fort bataillon. On s'organise
pour défendre le village qui est déjà sous le feu de l'ennemi. Le 29 et
le 30, la retraite s'accentue en direction de Ghazellie-Chaudun-Vierzy,
toujours talonnée par les troupes adverses.
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