Bagé la Ville
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DESPLANCHES Joseph Raymond


Ses origines


Joseph Raymond DESPLANCHES est né le 18/04/1894 à Bagé la Ville au hameau de Chanéaz.
Son père Joseph avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née PENIN avait 22 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph Raymond DESPLANCHES mesurait 1.74 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Bagé la Ville 1911 - Chanéaz -

- Pierre Marius né le 5/07/1894; après guerre a vécu à Neuilly et à Paris; marié le 21/09/1920 à Dommartin avec Maria Augustine BONNAMOUR; décédé le 6/01/1982 à Boulogne.
- Marie Florine née le 14/09/1901 au hameau de la Chanéaz; mariée le 18/06/1921 à Dommartin avec Frédéric Hippolyte Maxime MOREL; remariée le 7/05/1930 à Bagé la Ville avec Jean Marie Honoré Michel GREFFET.
- Marie Philiberte née le 28/11/1903 au hameau de la Chanéaz mariée le 19/01/1931 à Saint Didier d'Aussiat avec Hippolyte Léon EXTIER; décédée le 19/08/1983 à Viriat.


Au moment du conseil de révision Joseph Raymond DESPLANCHES exerçait le métier de cultivateur.

 

La guerre

Joseph Raymond DESPLANCHES est incorporé au 171e RI le 1/09/1914.
Il est blessé le 27/09/1915 à la ferme Rivarin "plaie en séton par balle au pied gauche."
Il est à l'hôpital de Bagnières de Luchon du 2/10/1915 au 27/10/1915.
Il fait un stage de mitrailleur à Besançon du 22/12 au 16/01/1916.
Il passe au 35e RI lee 22/01/1916; au 242e RI le 6/06/1916; au 171e RI le 30/05/1917 et enfin au 86e RI le 24/10/1917.
Il est nommé caporal le 1/08/1918.
Il est  tué à Marvaux (Ardennes) le 2/10/1918.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale ORFEUIL (08 - Ardennes) tombe 569.


 Historique du 86e R I

Gont extraits  Le 29 (09/1918) au matin, le régiment se met de nouveau en marche et, après avoir marqué un temps d'arrêt, près de la ferme Beauséjour, il se rend jusqu'à la vallée de la Dormoise, près de Ripont. Le terrain traversé est celui des anciennes premières lignes ; il est complètement bouleversé, défoncé. Les quelques pistes qui traversent le terrain sont elles-mêmes boueuses, pleines de trous d'obus, encombrées de réseaux, de matériaux de toutes sortes. Ce fut une étape excessivement difficile, par un temps pluvieux et très froid.
Le 30, au matin, le 86e fait un nouveau bond vers le nord et stationne à proximité de Grateuil. Les villages de la région sont complètement anéantis : Ripont n'existe plus, Grateuil a disparu.
Dans la nuit du 29 au 30, la 120e division a relevé la 2e division marocaine avec 2 régiments et mène le combat. Le 86e est maintenu en réserve.
Les éléments de tête de la division sont au sud de la crète célèbre : Croix des Soudans, cote 195, qui constitue une véritable barrière, s'oppose à notre progression.
Dès le 30, une attaque vise à la conquête de cet objectif. Le 1er bataillon du 86e se porte vers le nord aux abords du village de Vieux. Les objectifs fixés ne sont pas atteints. L'artillerie ennemie, très active, a déjà causé des pertes au 1er bataillon qui est alors retiré vers le ruisseau Alin afin de le soustraire le plus possible aux tirs ennemis.

Une attaque méthodique est alors montée pour enlever les objectifs fixés. Cette attaque est exécutée le 2 octobre. Tout le 86e s'est porté en avant ; toujours en réserve, mais prêt à intervenir dans la bataille.
Après une préparation d'artillerie intense, l'attaque est déclenchée à 11 h 50. Nos éléments progressent vers la gauche et atteignent le pylône de la Croix des Soudans. À droite, ils s'accrochent aux pentes sud de la cote 195 dont ils bordent le chemin de crête. Mais malgré les plus beaux efforts, la progression s'arrête là. L'ennemi tient solidement le reste de ces positions qu'il défend avec énergie.
L'ennemi attend la reprise de notre attaque pour le lendemain ; aussi, durant toute la nuit, il exécute des tirs violents de contre préparation. Après une matinée relativement calme, les Allemands mènent une contre-attaque pour chasser nos éléments du sud de la cote 195. Le 1er bataillon du 86e est poussé en avant et entre en ligne, aux abords du "Spitzberg" dans la nuit suivante, relevant un bataillon du 408e ; relève excessivement pénible par suite du feu violent de l'artillerie et des mitrailleuses adverses.
Les 2 autres bataillons du régiment sont alors en position d'attente entre Vieux et Marvaux.
La situation du 1er bataillon, au bord du plateau 195, est très délicate. Les hommes terrés dans des trous individuels ne peuvent remuer sans être pris immédiatement à partie par les mitrailleuses ennemies, très vigilantes et d'une activité incessante.
Le 2e bataillon entre en ligne, à son tour, à gauche du 1er, près du pylône de la Croix des Soudans et le 5 au matin, 2 bataillons du 86e mènent le combat en 1ère ligne.