Bagé la Ville
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FERRAND Jean Marie Hippolyte


Ses origines


Hippolyte FERRAND est né le 7/12/1886 à Bagé la Ville au hameau de Cormaclanche.
Son père Benoit avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Constance née NEVEU avait 38 ans.
Jean Marie et Jean Marie Hippolyte FERRAND étaient frères.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Hippolyte FERRAND mesurait 1.69 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 

Sa mère décède le 16/11/1888; son père se remarie avec Annette Henriette BUIRON.


Recensement Bagé la Ville 1891 - Cormaclanche -

Au moment du conseil de révision Hippolyte FERRAND exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 8/10/1907.
Il est clairon le 28/09/1908.
Il est libéré le 25/09/1909.


Recensement Bagé la Ville 1911 - Soulier - ( Hippolyte FERRAND est domestique chez Joanny DOUCET; ses parents sont toujours à Cormaclanche).

 

La guerre

Hippolyte FERRAND est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 333e RI le 1/06/1916.
Il est tué le 10/09/1916 en avant de Verdun (Meuse).
Il est inhumé en arrière de la tranchée Bluzet.
Il a été transféré à la nécropole nationale Douaumont Fleury-devant-Douaumont (55 - Meuse) tombe 8669.

Historique du 333e RI.

dont détails : Le grand drame .de Verdun s'est déroulé jusqu'ici sans que le 333e y joue un rôle.
De Pont-à-Mousson, chaque jour, le poilu a entendu le canon de Verdun. Il a pu suivre les péripéties de la lutte gigantesque. Il brûle d'envie de venger les camarades de l'Armée de Verdun et de les égaler en gloire.
C'est plein d'enthousiasme qu'il s'embarque au début de Septembre pour Verdun. Quelques jours plus tard, il entre en ligne, sur la rive droite, en avant de la Batterie de l'Hôpital, à la Vaux Régnier.
C'est le moment où la ruée allemande ayant fini par être enrayée puis arrêtée, notre Commandement songe à attaquer à son tour pour reprendre le terrain perdu.
Aussi le canon n'arrête-t-il pas de tonner. Attaques partielles et contre-attaques se succèdent sans interruption de part et d'autre.
La vie est dure : combattre sans relâche, travailler aux tranchées, organiser un terrain d'attaque, c'est le lot du régiment pendant le mois de Septembre.
Il est chargé de la garde des tranchées au nord de la Batterie de l'Hôpital, ouvrage annexe situé à l'ouest du Fort de Tavannes. If s'agit seulement de tenir et c'est une rude tâche. Le terrain sur lequel se trouve notre première ligne est récemment conquis, il est recouvert par une ancienne tranchée ennemie retournée. Cette tranchée criblée d'obus, entièrement bouleversée n'offre aucune continuité. Pas de boyaux d'accès, pas de réseaux de fil de fer capables d'arrêter l'ennemi.
Or celui-ci ne prend! pas son parti d'avoir échoué dans sa tentative. Chaque jour ce sont des attaques partielles nous tenant dans une perpétuelle alerte.
Le régiment n'en remplit pas moins sa mission « tenir »; il ne cède rien et sur la gauche avance même ses lignes de façon sensible entre Vaux-Régnier et Vaux-Chapitre.