Bagé la Ville
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TRABLY Auguste Pierre
VALETTE Pierre
VITTE Jean Marie Claudius












































































































































































 

 

VALETTE Pierre


Ses origines

Pierre VALETTE est né le 13/04/1888 à Bagé la Ville au hameau d'Onjard.
Son père Pierre avait 46 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née BROYER avait 39 ans.

Pierre VALETTE (père) et sa descendance




 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre VALETTE mesurait 1.67 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Bagé la Ville 1896 - Onjard -

Au moment du conseil de révision Pierre VALETTE exerçait le métier de cultivateur à Saint Jean sur Veyle.


Recensement Saint Jean sur Veyle 1906 - Le bourg - (avec son frère Jules il travaille chez son autre frère Louis)

Il est incorporé au 44e RI à compter du 8/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911.
En décembre 1911 il s'installe à Saint Jean sur Veyle.


Liste électorale Saint Jean sur Veyle 1914 : Pierre VALETTE était charretier.

 

La guerre

Pierre VALETTE est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il est nommé caporal le 27/09/1914 (12e compagnie).
Il est tué entre le 25 et le 29/09/1915 au nord de Jonchery.


Registre état civil Bagé la Ville (1916)

44e régiment d'infanterie

dont extraits :
Le 16 août, la 14e division (général CREPEY) est transportée en Champagne et prend position au nord de Jonchery-sur-Suippes. Cette région va devenir un secteur d'attaque et, pendant un mois, le 44e travaille de jour et de nuit à l'organisation du terrain.
L'attaque de la 4e armée est fixée au 25 septembre. Le premier objectif du 44e a un front de 500 mètres ; il est constitué par un centre de résistance, solidement organisé, sur une ride des plateaux crayeux de Champagne. Trois et parfois quatre lignes de tranchées soutiennent immédiatement la défense avancée. La préparation d'artillerie a fait trois brèches reconnues dans les réseaux barbelés, sur la droite. Elle a été moins efficace sur la gauche. A 9 h.15, le régiment, dans un ordre parfait, s'élance à l'assaut ; mais les premières vagues du bataillon de gauche sont immédiatement fauchées par les rafales des mitrailleuses et les tirs de barrage. Le commandant DUMÉNIL et la plupart des officiers tombent. Obéissant encore à l’impulsion qui venait de leur être donnée par les chefs disparus, les unités progressent quand même, réussissent à entamer les réseaux, atteignent les lignes de soutien. Le bataillon de droite, malgré la mort héroïque de son chef, le commandant ALLÈGRE, avance rapidement et enlève toute la position. Mais il doit stopper en raison de l'arrêt des éléments voisins et, jusqu'au soir, le combat se poursuit à la grenade et à la baïonnette. Le fortin et les flots de résistance sont réduits au cours de la nuit. Le 26, à 5 heures, le colonel rassemble les débris de ses deux bataillons et se met à leur tête : c'est l'avance de quatre kilomètres au milieu des sapinières fortifiées et rapidement enlevées. A 10 heures, les patrouilles de tête se heurtent à la deuxième position. Les renseignements de reconnaissance font ressortir la puissance des organisations ennemies : quarante mètres de réseaux de fil de fer intacts protègent à contre-pente les tranchées allemandes ; quelques fortins hérissés de mitrailleuses flanquent la ligne. Le colonel monte rapidement l'attaque, désigne lui-même les objectifs à ses officiers ; l'assaut est fixé à 14 h.30. 
Pour assurer jusqu'au bout son action personnelle, il accompagne la première vague qui débouche à son signal et franchit d'un bond la crête derrière laquelle se trouve la position ennemie. A ce moment, une mitrailleuse allemande dissimulée en avant des fils de fer se révèle brusquement et s'acharne sur le groupe. Le colonel tombe mortellement atteint. Tout est fauché à l'entour. Le médecin-chef BEAULIES, averti, se précipite et n'arrive que pour tomber lui-même frappé d'une balle au front. Refusant tout secours, le colonel BOUFFEZ encourage de la voix les vagues d'assaut qui le dépassent. Les éléments d'attaque, la plupart sous les ordres des sous-officiers, continuent la progression, enlèvent un centre de résistance et pénètrent dans la ligne ennemie sur plusieurs points. Pendant quatre jours, ils devaient y résister à toutes les contre-attaques. Pendant ce temps, le 2e bataillon, engagé le 26 sous les ordres du général commandant la 28e brigade, enlève entièrement la deuxième position sur un front de 700 mètres. Malgré la mort de son chef, le commandant GILQUIN, et la mise hors de combat de presque tous ses cadres, il s'y maintient en dépit des réactions de l'ennemi jusqu'au 29 septembre.
Au cours de cette attaque, le régiment a perdu son colonel et ses trois chefs de bataillon tués et quarante officiers tués ou blessés. Il a fait quatre cents prisonniers et s'est emparé de plusieurs batteries et d'un grand nombre de mitrailleuses. Cette opération lui vaut sa première citation à l'ordre de l'armée, ainsi conçue : Sous les ordres de son chef, le colonel BOUFFEZ, s'est emparé, malgré de lourdes pertes, des trois lignes de tranchées de la première position ennemie. Poursuivant son effort, a atteint la deuxième position allemande devant laquelle son chef a trouvé une mort glorieuse. A résisté ensuite quatre jours entiers à d'incessantes contre-attaques et n'a pas cédé un pouce du terrain conquis.
Le 30 septembre, le lieutenant-colonel NIÉGER prend le commandement du régiment et, après un court repos, le 44e remonte en ligne le 10 octobre, au Bois-Raquette, secteur voisin de celui où il vient d'attaquer.