Bagé la Ville
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PERDRIX Jean Baptiste Guillaume


Ses origines


Jean Baptiste PERDRIX est né le 21/09/1885 à Bagé la Ville au hameau de Viveret.
Son père Guillaume avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère Louise née FONTANEL avait 24 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Baptiste PERDRIX mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux châtain clair.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Bagé la Ville 1891 - Viveret -

 - Joanny François né le 6/07/1881 à Bagé la Ville; marié à Saint Jean sur Veyle le 18/12/1912 avec Benoite Mélanie DAGALLIER; décédé à replonges le 25/04/1960.
 - Marie Claudine née le 21/01/1883 à Bagé la Ville au hameau de Viveret.
 - Philiberte Joséphine née le 11/03/1890 à Bagé la Ville au hameau de Viveret.
 - Joseph né le 10/11/1894 à Bagé la Ville au hameau de Reponnet; décédé le 18/06/1983 à Macon.




Au moment du conseil de révision Jean Baptiste PERDRIX exerçait le métier de cultivateur.
Il est ajourné un an en 1906 pour poids et périmètre insuffisants.
Il est incorporé au 60e RI à compter du 8/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909; il revient à Bagé la Ville.


Recensement Bagé la Ville 1911 - Reponnet -


 

La guerre

Jean Baptiste PERDRIX est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 333e RI (14e compagnie) le 1/06/1916.
Il est blessé en avant de Verdun le 24/10/1916.
Il décède à l'ambulance 15/1 S P 3 le 5/11/1916 à Dugny (Meuse) suite à ses blessures.
Il est inhumé à la Nécropole nationale Dugny-sur-Meuse Tombe 113.

Historique du 333e régiment d'infanterie

Attaque générale sur les fronts Douaumont, batterie de Damloup, dans le but d'enlever les deux forts de Douaumont et de Vaux. La 74e Division opérera à l'aile droite dans La direction de Vaux; le 3338 sera spécialement chargé d'enlever et de nettoyer tout le système de défenses ennemies en direction des carrières : village de Vaux, fort de Vaux.
Chaque unité prépare minutieusement l'opération dans ses moindres détails sur une figuration dies positions.
Le 5e Bataillon doit marcher en première ligne sur les carrières au sud du village de Vaux, suivi par le 6e Bataillon qui, aux carrières, doit le dépasser et s'installer devant lui aux abords du village de Vaux. La 18e compagnie à droite en liaison avec le reste du Se Bataillon sert d'avant-garde, aux bataillons de chasseurs dont elle forme les premières vagues d'assaut. A gauche du régiment, le 230e est en liaison avec la division Passaga.
Le régiment quitte Hargeville et revient cantonner à Haudainville.
Le 23 Octobre, les musettes rebondissantes de munitions et de vivres, tous s'acheminent par le faubourg Pavé, la route d'Etain, le ravin du tunnel de Tavannes et Le boyau Belmont, vers les emplacements assignés. Montée pénible, arrêtée par de nombreux embouteillages dus au grand nombre de troupes dirigées sur ce point.
Elle s'accomplit au milieu de l'un des plus formidables vacarmes qu'ait produit la guerre moderne. Un millier de bouches à feu tonnent et hurlent sans arrêt de notre côté. L'artillerie allemande riposte, mais les oreilles exercées se rendent compte de l'écrasante supériorité de notre feu et ce symptôme est de bonne augure. Car il faut le dire, ce n'est pas sans une grosse appréhension que l'on monte en ligne ce soir-là. On n'ignore pas que les places d'armes sur lesquelles on doit se rassembler sont extrêmement précaires : de simples tranchées à peine à hauteur d'homme, sans aucun abri.
On sait que l'ennemi se doute du mouvement et de l'heure de l'attaque. Une contre-préparation ferait dans nos rangs d'irréparables ravages. La fortune souriante nous épargne cette aventure et ce ne fut pas la moindre chance de ces quatre journées.
L'heure H. est fixée, pour le 24, à 11 heures 40. Le jour se lève dans un brouillard épais; à 11 heures 40, il n'est pas encore dissipé et nos vagues d'assaut sortent de lia tranchée sans être aperçues de l'ennemi. C'était à la fois une chance et un risque, car la direction devenait périlleuse et des erreurs pouvaient se produire qui auraient été dangereuses pour le succès de l'opération. Heureusement la minutieuse préparation nous évita ces avatars.
D'un seul élan, le 5* Bataillon (Commandant Deleuze) saute dans les tranchées ennemies, balayant tout et cueillant des prisonniers dans chaque tranchée dépassée. Il lance aussitôt en avant les reconnaissances prévues.
Des trous se sont produits à gauche, entre le régiment et le 230e; à droite entre le régiment et les chasseurs. Le 5e Bataillon les comble de sa propre initiative. De ce fait, il n'y a plus de réserves, mais point n'en est besoin, car rien ne résiste à un pareil ouragan; des fils de fer sont restés intacts mais ne peuvent arrêter nos hommes.
Le 6e Bataillon (Ct Lourdel), à l'heure dite, passe en 1ere ligne et marche sur son objectif. Mais à gauche on progresse moins vite qu'au 333e. Il y a un vide. Le 5e Bataillon s'y installe et les deux bataillons demeurent tout entiers en première ligne, bientôt rejoints par le 46 (Ct Grollemund) qui prend la droite du 5°.
Le 25, le 6" Bataillon, soutenu à gauche par le 5°, doit continuer l'attaque à l'ouest du fort de Vaux.