Bagé la Ville
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LACOUR Jean Hippolyte


Ses origines


Jean Hippolyte LACOUR est né le 5/04/1897 à Bagé la Ville au hameau de la Chanéaz.
Son père Claude avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Philomène née COMAS avait 30 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Hippolyte LACOUR mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Bagé la Ville 1906 - Vernes -

 - Jean Claude né le 1/05/1890 à Bagé la Ville au hameau de la Chanéaz; marié le 17/06/1926 à Bagé le Chatel avec Marie Louise BERTHELET
 - Jean Marie François né le 13/02/1895 à Bagé la Ville au hameau de La Chanéaz; marié le 9/08/1933 à Saint Jean sur Veyle avec Françoise CHAMBARD; décédé le 4/12/1969 à Saint Jean sur Veyle.
 - Marie Louise née le 13/02/1900 à Bagé la Ville au hameau de Cormaclanche; mariée le 17/03/1923 à Dommartin avec Charles PERCHAUD; décédée le 14/01/1947 à Macon.

Au moment du conseil de révision Jean Hippolyte LACOUR exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre


Jean Hippolyte LACOUR est incorporé le 8/01/1916 au 133e RI.
Il passe au 23e RI le 8/09/1916.
Il est tué le 23/07/1918 à Oulchy le Château.

Historique du 23e RI

dont détails : La bataille reprend, le 19 juillet, à 6 heures du matin, par une nouvelle attaque du village de Chouy, où la 58 compagnie pénètre, à 6 h. 45, puissamment aidée par une manœuvre de flanc habilement exécutée par la 6e compagnie (sous-lieutenant Mosny), qui parvient à s'emparer du centre de résistance de Villers-le-Petit, d'où l'ennemi criblait de feux le flanc gauche des troupes attaquant Chony.
A midi, le 128e, jusqu'alors en réserve de Division, dépasse le 23e et poursuit victorieusement la progression pendant les journées des 20, 21 et 22 juillet, avec le concours du 1e, bataillon du Régiment qui a été mis à sa disposition.
Mais le 22 juillet, l'ennemi fait tête là Oulchy le Château et il faut monter une nouvelle attaque pour le déloger de la position où il semble décidé lit opposer une vigoureuse résistance.
Cette attaque est prévue pour le 23 juillet, et le 23e va y participer par son 3e bataillon qui, dans la nuit du 22 au 23 est venu occuper ses emplacements de départ, face à Oulchy-le-Château, entre le 42e à gauche, et le 128e , à droite.
A 5 heures, nos troupes débouchent avec un magnifique élan, 9e et 11e compagnies en tête, 10e compagnie en soutien.
Malheureusement, cette attaque directe contre un village puissamment fortifié, dans une plaine battue de toutes parts est vouée à l'insuccès : à droite, la. 9e compagnie qui vient de perdre son commandant (lieutenant Pfister, tué) est arrêtée : à gauche, la lle compagnie, magnifiquement entrainée par ses chefs, gagne les abords d'Oulchy le Château mais se fait décimer aux premières maisons (les jeunes sous-lieutenants Juvenneton et Deruart tombent en héros en entrainant leur section sous une grêle de balles).
L'opération est manquée, elle coûte au 23e : 68 tués (dont trois officiers), 71 blessés et 15 disparus. Le commandement décide de la recommencer le 25 ; mais, cette fois, sans s'obstiner à enlever de front la redoutable position, on cherchera à la tourner par le sud, à la faveur des angles morts et cheminements que procurent la massive cote 128 et la profonde vallée de l'Ourcq.