ALIBERT Marius Benoit
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Ses origines
Marius ALIBERT est né le 13/10/1896 à Replonges au hameau du
Puits Guillermin.
Son père Michel avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née DUCAS avait 37 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marius ALIBERT mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter. |
Sa vie avant la guerre
Recensement Replonges 1906 - Puits Guillermin -
- Mathieu né le 20/06/1888 à Saint Jean sur Veyle; décédé le
10/07/1948 à Saint Laurent sur Saône.
- Marie Claudine née le 14/11/1889 à Saint Jean sur Veyle; décédée le
5/10/1973 à Saint Laurent sur Saône.
- Louis Maxime né le 9/02/1898 à Replonges; marié à Replonges le
15/04/1931 avec Marie Marthe Hortense COMTET; décédé le 15/09/1986 à
Macon.
Au moment du conseil de révision Marius ALIBERT exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Marius ALIBERT est incorporé au 15e bataillon de chasseurs à pied le
9/04/1915.
Il est blessé devant Sailly le 21/10/1916 : fracture jambe droite,
plaies multiples à la face, bras gauche.
Il décède de blessures de guerre le 22/10/1916 à l'hôpital d'évacuation
n° 32 S P 150.
Il est cité à l'ordre du régiment le 30/07/1919 : "Brave chasseur tué
à son poste de combat en faisant vaillamment son devoir."
Il est inhumé à la Nécropole Nationale BRAY-SUR-SOMME (80 - Somme)
tombe 409.
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15e bataillon de chasseurs à pied |
Le 21 octobre 1916, le bataillon va prendre position
devant Saillisel, déjà éprouvé par un tir de barrage nourri pendant la
relève, il va demeurer en ligne jusqu'au 2 novembre, travaillant dans la
boue et conservant son terrain avec un bel esprit de sacrifice, sous des
bombardements d'artillerie lourde d'une violence inouïe.
Le 15e bataillon, moins heureux que d'autres, n'a pas
connu dans la Somme l'ivresse des assauts triomphants et la joie du
succès. Il peut être fier cependant d'avoir pris sa part glorieuse de
cette grande offensive dont les résultats se sont fait sentir quelques
mois après lorsque l'ennemi, pour reconstituer ses lignes de défense, a
dû reculer jusqu'à Saint-Quentin; premier pas en arrière qui a coûté
cher à son orgueil.
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