Replonges
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TRICAUD François
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BROYER Hubert


Ses origines

Hubert BROYER est né le 29/05/1888 à Replonges au hameau de La Madeleine.
Son père Benoit Mathieu avait 29 ans et était boulanger.
Sa mère Jeanne Marie BROYER avait 20 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Hubert BROYER mesurait 1.64 m; il avait les cheveux blonds et les yeux châtain.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Replonges 1896 - La Madeleine -

 - Marthe Magdeleine.
 - Claudius

Au moment du conseil de révision Hubert BROYER exerçait le métier de pâtissier à Semur dans la Côte d'Or.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 8/10/1909.
Il est nommé caporal le 12/04/1910 et sergent le 16/10/1910.
Il est libéré le 24/09/1911.

Hubert BROYER se marie à Lyon en 1913 avec Marguerite BOURGEOIS.
En février 1913 il est à Saint Laurent sur Saône place de la République.


Liste électorale Saint Laurent sur Saône 1914
 

La guerre

Hubert BROYER est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI (1ere compagnie).
Il est nommé adjudant le 16/12/1914.
Il est tué à La Fontenelle (Vosges) le 22/06/1915.
Il est cité à l'ordre de la division le 12/07/1915 : "Sous officier courageux et énergique; n'a as hésité à se porter en avant à l'assaut de la crête occupée par les allemands entrainant brillamment ses hommes; a été tué."

Historique du 23e RI

Le 22 juin 1915, l'orage éclate sur le 23e qui, depuis le 31 mai assurait, avec le concours de quelques unités territoriales, la garde du large secteur compris entre Herrman-père et le bois du Palon. C'est le sous-secteur de La Fontenelle, tenu par le 1er bataillon (commandant Moulut) et la, 9e compagnie du 23 e, qui reçoit le choc.
Le 22 juin, à 13 h. 55, deux mines allemandes explosent sous nos ouvrages avancés de la hauteur 627, tandis que l'ennemi déclenche un tir d'artillerie très violent sur l'ensemble de la position de La Fontenelle et un tir de barrage plus en arrière, pour s'opposer à l'arrivée des renforts.
Ce bombardement particulièrement dense sur le village même de La Fontenelle, cause dans nos lignes des dégâts considérables. Les tranchées sont nivelées, les défenses accessoires rasées, les abris défoncés, les hommes ensevelis sous les décombres.
A 17 H 30, le tir s'allonge et l'infanterie allemande se porte à l'attaque.

Malgré nos pertes considérables, malgré le bouleversement presque total de nos positions (1re, 2e et 3e lignes), nos troupes se défendent pied à pied, disputant chèrement chaque mètre de terrain à un adversaire supérieur en nombre qui menace à chaque instant d'encercler nos groupes de combat et s'accrochant désespérément aux débris de leurs organisations défensives.
Vers 20 heures, le bataillon engagé du 23e qui n'a pu être renforcé que par quelques sections du 43e territorial a perdu les deux tiers de son effectif en officiers et soldats.
Ces débris ont dû se replier sur les lisières est du village de La Fontenelle, ils y opposent une farouche résistance jusqu'à l'arrivée des renforts.

A 22 h. 15, ceux-ci arrivent enfin : ils comprennent un bataillon du 37e Régiment d'infanterie coloniale et un bataillon du 43e territorial.
Le lieutenant-colonel Sohier, commandant l'infanterie du secteur, qui était monté à la Vercoste dans le courant de l'après-midi et y avait pris la direction de la défense, organise aussitôt, avec ces éléments, une contre-attaque de six compagnies qui débouchent à 1 h 15, vers la crête 627, après une préparation d'artillerie malheureusement insuffisante.
Malgré les difficultés que présente une progression de nuit dans un terrain entièrement bouleversé et balayé par le feu intense des mitrailleuses, nos colonnes d'attaque réalisent d'abord quelques progrès, mais elles sont arrêtées au lever du jour (3 h. 30) par un puissant tir de barrage que l'ennemi dirige sur elles.

Reprise le 23 juin à, 9 h. 10, après une nouvelle préparation d'artillerie encore inefficace, la contre-attaque est définitivement enrayée.

Le lieutenant-colonel, se rendant compte que de nouveaux efforts ne sont pas possibles dans l'état des effectifs (réduits de moitié) et des pertes en cadres (presque tous les commandants de compagnie sont mis hors de combat), donne l'ordre de s'organiser sur place, sur l'ancienne troisième ligne de défense, aux abords sud de la cote 627.


Bien que la journée se solde, en définitive, par la perte d'une importante position, elle n'en constitue pas moins un glorieux fait d'armes pour le Régiment en raison de la magnifique résistance qui a été opposée par nos hommes a la puissante poussée de l'ennemi, lequel n'a pas déversé sur les positions tenues par le 1er bataillon, moins de 15.000 projectiles de tous calibres (allant jusqu'au 210) entre le 22 juin 14 heures et le 23 juin, 1 heure du matin.


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