Replonges
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RION Jean Marie
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SEGUIN Antoine
SURATEAU Louis
THEVENARD Clovis
TRICAUD François
VERCHER Joanny
VOISIN Jean Benoit










 

 

DUCAS Louis


Ses origines

Louis DUCAS est né le 25/03/1884 à Macon rue Lamartine.
Son père François avait 29 ans et était peintre.
Sa mère Victorine née REPPERT avait 22 ans.
Emile et Louis DUCAS étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis DUCAS mesurait 1.63 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Au moment du conseil de révision Louis DUCAS exerçait le métier de cordier.
Il est incorporé au 23e RI le 9/10/1905.
Il est nommé caporal le 19/09/1906 et sergent le 16/07/1907.
Il est libéré le 16/07/1907.



Recensement Replonges 1911 - La Madeleine -




Recensement Replonges 1911 - Le Putet -

 - Albert Claudius né à Macon 18 rue Lamartine le 15/04/1886; a exercé le métier de peintre; décédé le 1/01/1935 à Saint Laurent.
 - Jean né le 30/11/1892 à Macon 5 rue Paradis; marié à Chatillon sur Chalaronne le 25/11/1920 avec Eugénie Jeanne BOZONNET; décédé à Macon le 15/03/1972.


Liste électorale Replonges 1914.
 

La guerre

Louis DUCAS est mobilisé le 4/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 327e RI le 16/03/1916 puis au 73e RI (12e compagnie) le 16/01/1917.
Il décède le 29/04/1917 à l'ambulance 231 à Bouvancourt (Marne).

Historique du 73e RI

Dès la fin de mars, l’ennemi qui, de ses observatoires merveilleux de Californie, a remarqué notre activité, est en éveil et réagit avec une artillerie considérablement renforcée ; il bombarde sans arrêt nos cantonnements de l’arrière bondés de troupe, nos parcs, nos bivouacs, les ponts de l’Aisne, les dépôts de munitions échelonnés le long des routes.
Notre préparation commence le 10 avril. Elle est très gênée dans ses réglages par un temps de pluie, de vent et de brouillard. Nos batteries sont violemment contrebattues par l’adversaire. Cette préparation devait durer cinq jours pour effectuer toutes les destructions nécessaires, atteindre les nœuds de communication, les dépôts de munitions et de matériaux, interdire les routes, arroser les cantonnements et les bivouacs, et plus spécialement bouleverser les premières et secondes lignes ennemies, les lignes intermédiaires, les lignes à contrepente échappant à nos observatoires terrestres.
Le 10 avril 1917, le régiment est relevé et se rend à Glennes pour mettre au point ses derniers préparatifs d’attaque. Le 1er corps avec quatre divisions doit enlever Corbeny, Chevreux, Craonne, la Californie, le moulin de Vauclerc ; au-delà de cette ligne de positions formidables, il doit franchir la forêt de Vauclerc, le ruisseau de l’Ailette, aborder la crête du plateau de la Bove.
Le second objectif atteint, il a la mission éventuelle de pousser jusqu’aux hauteurs du vieux Laon. Il a trois divisions en ligne et une en réserve, la 51ème Les premiers objectifs sont certainement les plus fortement organisés du Chemin des Dames, grâce aux facilités offertes par le terrain : Corbeny, caché dans la verdure, adossé à une forêt permettant à l’ennemi de dissimuler des troupes de contre-attaque et des batteries ; Craonne, à mi-pente du Chemin des Dames, formant bastion en avant, de la crête et dont les caves bétonnées sont à l’épreuve des gros obus ; le plateau de Californie, percé d’un tunnel de 200 mètres à sept entrées ; la crête de Vauclerc, en arrière de laquelle un à-pic en angle mort offre des abris sûrs aux troupes réservées. L’attaque de positions défensives aussi fortes aurait semblé irréalisable si elle n’avait été confiée au 1er corps et préparée par une artillerie très puissante. 
La bataille est aujourd’hui inscrite sur le sol. Toute cette région est couleur d’ocre ; les pentes jadis boisées ou recouvertes de prairies ont été tellement pilonnées, bouleversées, qu’elles ont conservé cette teinte uniforme et caractéristique qu’on retrouve à Douaumont, à Vaux, à Combles.
Lorsque le 16 avril à 6 heures, les divisions d’attaque sortent de leurs tranchées de départ, elles tombent sous des tirs de mitrailleuses et des tir de barrage tellement denses que les premières lignes seules sont enlevées ; les pertes subies ne permettent pas de pousser plus loin.
Le 73ème, dont la division est en réserve, peut néanmoins gagner dans trop souffrir les pentes du plateau au nord d’Oulches, emplacement qui lui a été assigné pour le premier bond. Les premières vagues des divisions d’attaque ont atteint les pentes descendantes du plateau dominant la forêt de Vauclerc ;
Craonne est en partie enlevé mais l’ennemi conserve tout le plateau de Californie. En présence de ces résultats, le haut commandement juge que l’heure n’est pas encore venue des grandes réalisations. Par suite, la 51ème division reste en réserve.
Le 19 avril, le régiment est reporté un peu plus en arrière et le 22, il est relevé. Après de longues étapes, le 3ème arrive le 30 avril dans la région de Château-Thierry, puis le 9 mai, il se rend au camp de Mailly où il est mis à l’instruction jusqu’au 10 juin. Le mois s’achève dans de bons cantonnements de la région de Provins.




Extraits des pertes du 73e RI