Saint Jean sur Veyle
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VERNAY Jean Marie
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VILLARD Jean Marie











































































 

 

BERNIGAUD Claude Léon


Ses origines



Claude Léon BERNIGAUD est né le 2/09/1892 à Saint jean sur Veyle au hameau de Savy.
Son père Claude avait 47 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Philiberte née COMTET avait 43 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Léon BERNIGAUD mesurait 1.55 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Saint Jean sur Veyle 1896 - Savy -

 - Jules Joseph né le 25/07/1870 à Dommartin.
 - Jean Marie François né le 13/12/1883 à Saint Jean sur Veyle; marié à Crottet le 30/11/1911 avec Marie Adélaide CHAFFURIN; remarié le 21/12/1953; a vécu à Crottet au bief Godard; décède à Crottet le 14/02/1957.




Au moment du conseil de révision Claude Léon BENIGAUD exerçait le métier de cultivateur à Saint Jean sur Veyle.
Il est incorporé au 44e régiment d'infanterie le 8/10/1913.
 

La guerre

Claude Léon BERNIGAUD est décédé antérieurement au 12/09/1914 dans la région de Saint Soupplets (Haute Marne).
Son décès sera fixé au 22/09/1914 par le tribunal de Bourg le 24/12/1919.
Il a été inhumé à Bouillancy.

44e régiment d'infanterie

dont détails :
La 14e division s'engage à l'ouest de l'Ourcq, sur le plateau du Multien, face aux corps de Von Kluck qui s'acharnent contre elle depuis le 29 août. Le régiment, qui forme flanc-garde, occupe Ognes, Chévreville, Nanteuil-le-Haudouin et Betz, où il prend une boulangerie de campagne. Mais l'ennemi s'accroche au bois de Montrolles que nos compagnies attaquent sans arrêt, malgré les défenses accessoires hâtivement accumulées.
Au moment où les organisations allemandes cèdent, le 44e est appelé vers Bouillancy ; c'est là que la division porte tout son effort. En plein combat, le régiment prend sa place, s'engage aussitôt et chasse les Allemands du village un instant réoccupé par eux.
Les 7, 8 et 9 septembre, ont lieu les durs combats dont devait dépendre le sort du pays. En vain, en ces jours sans repos, en ces nuits sans sommeil, pendant lesquels, poitrine contre poitrine, luttent deux adversaires également acharnés, chercherait-on un fait d'armes isolé. Conscients de la grandeur de leur rôle et de leur responsabilité devant l'histoire, les hommes du 44e se battent contre un ennemi sans cesse renforcé, sous le feu d'une artillerie formidable, malgré la soif, malgré la faim, car tout ravitaillement est devenu impossible ; tous se battent mus par cette seule idée : Vaincre ; et, dans l'excitation du combat, chacun est devenu un héros. Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un fait accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit.
Le 12, il attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne, les force à reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la division s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de furieuses contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux plateaux qui dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se livrent, avec des alternatives d'avance et de recul, pour la possession des ravins de Bout, de Vaux et d'Autrèche.
Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une grande partie des assaillants.
Le 20, au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine relève : un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le plateau de Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres reçus.