BLOUZARD
Jean Marie Joseph
Ses origines
Jean Marie BLOUZARD est né le 20/11/1893 à Saint Jean sur Veyle au
hameau de Lingeant.
Son père Marie Joseph avait 27 ans et était cantonnier.
Sa mère Marie Rosalie née MANIGAND avait 22 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie BLOUZARD mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain clair
et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint jean sur Veyle 1906 - hameau de Lingeant -
- Marie Joséphine née le 21/03/1895; mariée à Perrex le 16/01/1916 avec
Jean Claude JUILLARD qui sera tué le 5/07/1918; remariée à Saint Jean
sur Veyle le 2/10/1919 avec Jean Louis BOURDON; décédée à Pont de Veyle
le 15/12/1972.
Au moment du conseil de révision Jean Marie BLOUZARD exerçait le métier
d'agriculteur à Saint Jean sur Veyle.
Il est incorporé au 44e RI le 26/11/1913.
La guerre
Jean Marie BLOUZARD est tué le 13 ou le 14/01/1915 au combat au nord de
Soissons.
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44e régiment d'infanterie |
dont extraits
De sa zone de repos, dans la forêt de Villers-Cotterêts, le 44e est
appelé, le 12 janvier 1915, dans la région de Soissons où une offensive
ennemie d'une extrême violence a réussi à entamer notre front. Dans la
nuit du 11 au 12 janvier 1915, après avoir relevé des unités fortement
éprouvées, il passe sur la rive droite de l'Aisne. Au petit jour, par
une pluie glaciale, sur un terrain détrempé et bouleversé par
l'artillerie, les 1e et 2e bataillons escaladent les pentes abruptes du
plateau de Crouy et enlèvent une partie des organisations allemandes,
faisant de nombreux prisonniers. Le commandant BIGET, du 2e bataillon,
est tué sur les positions qu'il vient de conquérir.
L'ennemi contre-attaque sans relâche avec des effectifs sans cesse
renouvelés. Le 3e bataillon est engagé vers le soir pour couvrir la
droite du régiment un instant menacée. Mais, dans la nuit, ordre est
donné d'occuper une ligne de repli et de repasser l'Aisne.
Le 2e bataillon, qui se trouve en flèche, ne peut se dégager. Pendant
près de quinze heures, complètement cerné, il lutte désespérément, et
cet îlot de résistance qui exaspère l'ennemi se resserre progressivement
au fur et à mesure que les défenseurs tombent et que les munitions
s’épuisent.
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