Saint Jean sur Veyle
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ANTOINA Henri Benoit
ALBAN Benoit Joseph
BERNIGAUD Claude Léon
BERNOLIN Louis
BERNY Claude Théodore
BLOUZARD Jean Marie
BROYER Jean Marie
CARRUGE Jean Marie
CATHERIN Eugène Jean
CHATELET Joseph
COCHET Henri
CRUCHON Edouard Marie
DAGALLIER Jean Joanny
DESSAIGNE Jean Marie
FAVRE Jean Marie
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GAUTHERET Joseph Marie
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MEURIER Marius
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PELLETIER Jean Marie
PERRET Jean
POUILLAT Jean Louis
PREVEL Benjamin
PREVEL Pierre Joseph
PRUDHON Jean Marie
QUIVET Jean Marie Joseph
ROZAND Alphonse
ROZAND Emile
ROZAND Louis
VALETTE Antoine
VERNAY Jean Marie
VERNAY Joseph
VILLARD Jean Marie











































































 

 

BLOUZARD Jean Marie Joseph


Ses origines


Jean Marie BLOUZARD est né le 20/11/1893 à Saint Jean sur Veyle au hameau de Lingeant.
Son père Marie Joseph avait 27 ans et était cantonnier.
Sa mère Marie Rosalie née MANIGAND avait 22 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie BLOUZARD mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint jean sur Veyle 1906 - hameau de Lingeant -

 - Marie Joséphine née le 21/03/1895; mariée à Perrex le 16/01/1916 avec Jean Claude JUILLARD qui sera tué le 5/07/1918; remariée à Saint Jean sur Veyle le 2/10/1919 avec Jean Louis BOURDON; décédée à Pont de Veyle le 15/12/1972.

Au moment du conseil de révision Jean Marie BLOUZARD exerçait le métier d'agriculteur à Saint Jean sur Veyle.
Il est incorporé au 44e RI le 26/11/1913.
 

La guerre

Jean Marie BLOUZARD est tué le 13 ou le 14/01/1915 au combat au nord de Soissons.

44e régiment d'infanterie

dont extraits
De sa zone de repos, dans la forêt de Villers-Cotterêts, le 44e est appelé, le 12 janvier 1915, dans la région de Soissons où une offensive ennemie d'une extrême violence a réussi à entamer notre front. Dans la nuit du 11 au 12 janvier 1915, après avoir relevé des unités fortement éprouvées, il passe sur la rive droite de l'Aisne. Au petit jour, par une pluie glaciale, sur un terrain détrempé et bouleversé par l'artillerie, les 1e et 2e bataillons escaladent les pentes abruptes du plateau de Crouy et enlèvent une partie des organisations allemandes, faisant de nombreux prisonniers. Le commandant BIGET, du 2e bataillon, est tué sur les positions qu'il vient de conquérir.
L'ennemi contre-attaque sans relâche avec des effectifs sans cesse renouvelés. Le 3e bataillon est engagé vers le soir pour couvrir la droite du régiment un instant menacée. Mais, dans la nuit, ordre est donné d'occuper une ligne de repli et de repasser l'Aisne.
Le 2e bataillon, qui se trouve en flèche, ne peut se dégager. Pendant près de quinze heures, complètement cerné, il lutte désespérément, et cet îlot de résistance qui exaspère l'ennemi se resserre progressivement au fur et à mesure que les défenseurs tombent et que les munitions s’épuisent.