MARGUIN Claude
Joseph
Ses origines
Claude MARGUIN est né le 28/11/1897 à Saint Jean sur Veyle au hameau de Montaplan.
Son père Claude Joseph avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Thérèse née DELUET avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude MARGUIN mesurait 1.68 m; il avait les cheveux blond et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Crottet 1906 - Genod -
Recensement Saint Jean sur Veyle 1911 - La Rollière -
- Jean Henri né le 4/11/1899; marié à Saint Jean sur Veyle le 6/10/1945
avec Francine Madeleine Joséphine CHARTON; décédé le 1/03/1950.
- Marguerite née le 1/09/196; mariée à Saint Jean sur Veyle le 25/11/1927
avec Emile BERGERET; remariée le 6./04/1931 avec Louis marie Jean
Baptiste REAL.
- Jules né le 26/03/1910; décédé à Bron le 13/01/1957.
Au moment du conseil de révision Claude MARGUIN exerçait le métier de cultivateur.
La guerre
Claude MARGUIN est incorporé au 5e bataillon de chasseurs à pied le
8/01/1916.
Il passe au 107e BCP le 19/02/1917.
Il décède à l'ambulance 3/69 à Fère en Cardenois le 22/04/1917 suite de
maladie.
Il est inhumé au carré communal 'Fère-en-Tardenois'.
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Historique du 107e bataillon de chasseurs à pied |
dont extraits :
Le 107e se porte par voie de terre à l'arrière du Chemin des Dames.
(Du 21 mars 1917 au 15 avril 1917)
Le 21 mars, le bataillon quitte ses cantonnements de la Veuve et des
Grandes-Loges, fait étape, le 21 mars, à Saint-Mard-les-Rouffy ; le 22
mars, à Baizil-par-Vertus ; le 24 mars, à Les Veaux ; le 25 mars, à Bézu-le-Guéry
; le 27 mars, à Mary-sur-Marne ; le 28 mars. à Certigny, Fussy, Crotigny,
Marnoue-lesMoines ; le 2 avril, à Neuilly-la-Poterie, Saint-Eloup ; le 3
avril, à Breny ; le 4 avril, à Dhuize et Tannières ; le 14 avril, à
Vauxiré. Dans la nuit du 15 au 16, le bataillon vient prendre position
dans le bois de Bourg.
L'Offensive du 16 avril 1917.
Le 16 avril, le bataillon en réserve de division doit progresser
derrière le 32 e bataillon de chasseurs. Mais les éléments de première
ligne n'ayant pu surmonter la résistance allemande, le bataillon ne peut
dépasser Vendresse, où une dangereuse accumulation de réserves se
produit et provoque de la part de l'ennemi un bombardement meurtrier.
Du 16 au 20 avril, le bataillon reste entre Vendresse et Troyon,
attendant toujours une éventuelle progression qui lui permettrait de
reprendre son mouvement en avant. Cette progression ne s'étant pas
réalisée, le bataillon est refoulé sur Moulins où il séjourne sous de
violents bombardements jusqu'au 25 avril. Pertes du 16 au 25 avril : 21
tués, dont le lieutenant PULLIEAU. 60 blessés.
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