ROZAND Louis
Ses origines
Louis ROZAND est né le 21/10/1892 à Saint Cyr sur Menthon au bourg.
Son père Victor avait 32 ans et était charretier.
Sa mère Claudine née PERDRIX avait 24 ans.
Son père avait contracté un premier mariage avec Claudine HIDRAY décédée
le 13/06/1889.
Frédéric (Claudine HYDRAY) était donc le demi frère de Louis,
Emile et Joseph ROZAND qui eux étaient frères (Claudine PERDRIX).
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis ROZAND mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Examen inscriptions du monument aux morts
4 frères ou demi frères ROZAND ont été tués pendant la guerre de 14 -
18.
Trois noms figurent sur le monument aux morts de Saint Jean sur Veyle.
Frédéric ROZAND figure sur le monument aux morts
de Cruzilles.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Jean sur Veyle 1901 - La Croix -
- Jeanne Marie Claudine née le 15/05/1889 (fille de HIDRAY Claudine);
mariée le 21/12/1916 à Pont de Veyle avec Philibert Jean Marie TERRIER.
- Auguste né le 19/09/1891 à Saint Cyr sur Menthon.
- Joseph (Alphonse ?) né le 24/11/1893;
disparu le 4/06/1915 à Seddul Bahr (voir fiche).
- Henri Claude né le 27/02/1895; décédé le 4/03/1895.
- Emile François né le 17/07/1897; décédé le
25/08/1918 (voir fiche).
- François né le 23/09/1899; marié à Feillens le 1/05/1923 avec Maria
GRANGER.
Autres demi frères et soeurs : Marie (vers 1880) Victor (1885) et
Frédéric (1887).
Recensement Saint Jean sur Veyle 1911 - Druillet -
- Joséphine née le 27/07/1903.
- Lucien né le 25/04/1905; marié à Laiz le 18/11/1933 avec DESMARY Marie
Joséphine ; décédé à Crottet le 25/07/1966.
- Antonine Joséphine née le 11/08/1909; mariée à Saint Jean sur Veyle le
17/10/1927 avec Marius Claudius BALLET.
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'ouvrier meunier
à Blida (Algérie).
Il est engagé volontaire pour 4 ans le 24/07/1912 au 1er régiment de
chasseurs d'Afrique.
La guerre
Louis ROZAND est tué le 14/09/1914 à Soissons.
Il est inhumé à la nécropole nationale 'Crouy' CROUY (02 - Aisne) Carré
F Numéro 253.
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1er régiment de chasseurs d'Afrique |
dont extraits :
Le 6, les deux escadrons partent en fourrageurs sur le village de
CHAMBRY qu'ils occupent malgré une très vive fusillade; C'est le baptême
du feu.
L'artillerie allemande ouvre un feu nourri sur CHAMBRY. Le 1er chasseurs
résiste jusqu'au moment où il reçoit l'ordre de se retirer, le mouvement
de la 45e division d'infanterie n'ayant pu se faire.
Ce jour-là, le maréchal des logis BAUDIN, du 2e escadron, fait
prisonnier un officier allemand.
Le 7 septembre, le régiment, signalé par un avion ennemi, subit pendant
une partie de la journée un feu violent d'artillerie.
Le 1er peloton (lieutenant
DUHAND) du 1ER escadron exécute
une brillante reconnaissance sur la cote 107 .qui domine le ruisseau de
MAPSIGNY. Il tombe sur deux petits postes allemands et les sabre. Arrivé
sur les lignes allemandes et malgré un terrain très difficile et un feu
d'infanterie sévère, il se replie en fourrageurs avec autant de
précision qu'à la manœuvre : à la suite- de cette affaire, le brigadier
RODEZ, qui, démonté, a rejoint le régiment à travers les lignes
allemandes, est nommé sous officier,
le chasseur réserviste MANONI est proposé pour la médaille militaire.
Le 9 septembre, le lieutenant DURAND, avec cinq cavaliers, est
chargé de tenir le pont du canal près de VAREDDES; il reste pendant une
heure vingt minutes sous le feu rapproché de l'infanterie ennemie et
perd trois hommes. Le maréchal des logis
LELEDIER se fait remarquer par sa crânerie; il a son taconnet
traversé et sa carabine brisée entre les mains par une balle, il ne
cesse d'encourager ses chasseurs. Sa conduite brillante lui vaudra une
citation. Après les combats du 6 au 9 septembre la 45e division
d'infanterie, précédée par le régiment, entame la poursuite en direction
de LIZY-SUR-OURCQ, CROUY, MONTIGNY., MAROLLES, LA FERTÉ-MILON. Pendant
la reconnaissance du pont de MAROLEES, le 11 septembre, l'escadron DE
BENOIST. refoule un détachement allemand de cavaliers et de cyclistes.
Le 11 septembre, le régiment est lancé sur l'itinéraire SILLY LA
POTERIE - FAVEROLLES - CORGY - LONGPONT. Deux reconnaissances
(lieutenants LA RAMÉE et DE GROSSOUVRE), envoyées sur-les ponts- de
SOISSONS, ne peuvent dépasser les abords de CHANDUN et de PLOLSY.
Le 14, le régiment peut, passer l'AISNE; mais, dès le passage
terminé, les reconnaissances sont arrêtées par l'infanterie ennemie. Les
escadrons sont sous le feu de l'artillerie., ils doivent repasser l'
AISNE en subissant des pertes assez sérieuses. Le lieutenant LA RAMÉE
est mortellement blessé.
Du 16 septembre au 2 octobre, le régiment est en réserve dans la région
de NOYANT et employé à l'organisation du secteur.
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