Saint Jean sur Veyle
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POUILLAT Jean Louis
PREVEL Benjamin
PREVEL Pierre Joseph
PRUDHON Jean Marie
QUIVET Jean Marie Joseph
ROZAND Alphonse
ROZAND Emile
ROZAND Louis
VALETTE Antoine
VERNAY Jean Marie
VERNAY Joseph
VILLARD Jean Marie











































































 

 

MEURIER Marius Benoit


Ses origines


Marius MEURIER est né le 10/12/1894 à Saint Jean sur Veyle au bourg.
Son père Jean Benoit avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Joséphine Adélaide née EVIEUX avait 30 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marius MEURIER mesurait 1.72 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Jean sur Veyle 1906 - Le bourg -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de meunier.
 

La guerre

Marius MEURIER est incorporé à compter du 1/09/1914 au 59e régiment d'artillerie.
Il passe au 23e régiment d'infanterie coloniale le 15/10/1914.
Il est tué le 25/09/1915 à Massiges.

23e régiment d'infanterie coloniale

dont extraits :
Relevé par le 21e R. I. G., le 23e R. I. C. creuse des boyaux, du 3 au 15 septembre, dans la région de Dommartin, puis retourne dans le sous-secteur de Massiges Virginy, où les travaux offensifs sont poussés avec une grande activité. L'ennemi cherche en vain à les arrêter par des tirs nourris de mitrailleuses et des rafales de 77. Il réussit cependant à nous causer quelques pertes.

Dans la nuit du 24 au 25 septembre, le régiment prend ses emplacements d'attaque. Le 2e bataillon (commandant MARTELLY) avec la section de mitrailleuses BRENUDAT, le 3e bataillon (capitaine DAVID), avec la compagnie de mitrailleuses du -capitaine RELET, occupent les parallèles de départ. Le 1er bataillon (commandant DORÉ) se rassemble à Virginy. L'attaque est déclenchée à 9h 15. Le régiment a pour objectif la cote 191 de la Main de Massiges. Les bataillons d'assaut (2e et 3e), formés en quatre vagues, s'élancent sur les pentes sud de la position, dans un ordre parfait, comme pour une parade. La première vague n'a pas parcouru 50 mètres qu'elle se trouve prise sous un feu violent de mousqueterie et de mitrailleuses, les autres vagues sont prises sous le feu de l'artillerie qui va en augmentant d'intensité. Aucun arrêt n'est marqué, les compagnies vigoureusement entraînées par leurs officiers continuent la progression, malgré les pertes qui commencent à devenir très sérieuses.

Des mitrailleuses, de tous côtés sur le sommet de la position, entrent en action, une casemate dans laquelle se trouvent un canon tirant à mitraille et plusieurs mitrailleuses se révèle.

Tout ce qui progresse sur les terre-pleins est littéralement fauché; les éléments ayant déjà, dans le premier bond, franchi la crête, sont pris sur le versant nord, sous dés feux violents partant d'un plateau situé au nord-ouest de la position. Les pertes sont extrêmement élevées; presque tous les officiers sont tombés, les unités sont complètement mélangées. La situation devient très critique; l'ennemi contre-attaque; nos munitions sont presque épuisées, nos sections de mitrailleuses complètement anéanties. La casemate dont les pièces n'ont pu être réduites au silence coupe notre liaison avec l'arrière.

Le lieutenant-colonel MONHOVEN est blessé au moment où il rallie plusieurs groupes pour faire face à la contre-attaque. Une série de combats acharnés, au corps à corps, sont livrés pour enrayer l'avance ennemie, après l'épuisement de nos munitions. Les hommes, pleins d'entrain, s'ingénient à rechercher toutes les réserves de grenades abandonnées par l'adversaire et ce sont celles-ci qui permettent d'arrêter sa progression.

Le 1er bataillon en réserve envoie deux compagnies en soutien qui ont à franchir un barrage très serré d'artillerie.