POUILLAT
Jean Louis
Ses origines
Jean Louis POUILLAT est né à Saint jean sur Veyle le 21/10/1888 au
hameau de Lingeant.
Son père Louis avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née BERNARDET avait 27 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Louis POUILLAT mesurait 1.65 m; il avait les cheveux brun et les
yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Jean sur Veyle 1901 - Lingeant -
- Joséphine née le 26/07/1890; mariée à Paris 13e le 23/12/1919 avec
Alfred Léopold BAULARD; décédée le 6/09/1970 à Evry; a eu une fille le
3/09/1908 Alice BAULARD mariée à Sainte Geneviève des Bois (Seine et
Oise) le 10/05/1930 avec Marcel Augustin GOUJON.
- Adélaide Louise née le 25/03/1893; mariée le 14/11/1912 à Saint Jean sur
Veyle avec Antoine TENON; décédée à Pont de Veyle le 14/08/1972.
- Julie Françoise née le 4/02/1896; mariée à Lyon 3e le 4/07/1922 avec
Edouard Adolphe DELCOMBRE; décédée à Lyon 4e le 27/07/1962.
- Jean Alexandre né le 2/04/1901; marié à Replonges le 27/12/1924 avec
Marie Antoinette DUCAS; décédé à Replonges le 2/05/1974.
- Claudia
Au moment du conseil de révision Jean Louis POUILLAT exerçait le métier
de cultivateur à Neuville les Dames.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 8/10/1909.
Il est libéré le 1/10/1911.
En mai 1913 il est à Vonnas chez JOURDAN Jules Minotier à
Vavres puis en juillet 1914 il est à Vinzelles dans la Saône et
Loire chez BARROULIER.
Moulin de Vavres
La guerre
Jean Louis POUILLAT est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 16/09/1914 au bois d'Ormont dans les Vosges.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale 'LA FONTENELLE' Ban-de-Sapt (88 -
Vosges) tombe 817.
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Historique du 23e RI |
dont extraits :
Battu sur 1a Marne, l'ennemi s'est mis en retraite sur le front de
Lorraine et la nouvelle en est apportée, le 11 septembre, au Corps, par
trois paysans venus de Chipal. La Division; se porte aussitôt en avant à
travers les ruines accumulées par la sauvagerie allemande. Encadré à
droite par le 133e, à gauche par des unités du 14e C.A, le 23e marche
par la Croix-aux-Mines sur Laveline où il s'établit, le 12, en travers
de la vallée de la Fave ; il appuie ensuite vers l'ouest et entre à
Saint-Dié le 13 à 8 heures du matin. Au cours des journées suivantes,
nos forces essaient de poursuivre leur mouvement en avant, mais l'ennemi
a fait tête ; il occupe les hauteurs au nord de la Meurthe. Nos efforts
vont venir se briser aux lignes fortifiées qu'il y a organisées et sur
lesquelles le front se stabilisera pendant plusieurs années.
Pour le 23e, cette période de coûteux efforts s'étend du 14 au 23
septembre ; elle est caractérisée par une offensive pénible et presque
journalière pour conquérir la région boisée et difficile de la montagne
d'Ormont qui commande les débouchés de Saint-Dié .
Le 14 septembre, le Régiment attaque directement le massif d'Ormont ; il
atteint sans trop de peine le col des Raids de Robache mais il ne peut
en déboucher en raison d'une intense fusillade de front et de flanc qui
cause des pertes sévères au 1er bataillon.
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