Saint Laurent
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BOULLAY Jean Baptiste Maurice


Ses origines


Maurice BOULLAY est né le 18/03/1889 à Saint Laurent Place au blé.
Son père François Léon avait 36 ans et était négociant en bois.
Sa mère Marie Antoinette PERNON avait 27 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Maurice BOULLAY mesurait 1.71 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


f
Recensement Crottet 1896 - La maison Marle -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de commerçant à Bussières (Saône et Loire).
Ses parents résidaient également à Bussières.
Son père figurait toujours sur la liste électorale de Crottet de 1905.

Il est engagé volontaire pour 3 ans le 9/10/1908 pour le 134e RI.
Il est nommé caporal le 23/04/1909.
Il est élève officier de réserve  et promu sous-lieutenant de réserve au 23e RI.
Il est libéré du service actif le 25/09/1910.
Il s'installe au 160 avenue Malakoff à Paris 2e le 1/07/1914.

 

La guerre

Maurice BOULLAY est mobilisé le 1/08/1914.
Il est promu au grade de lieutenant de réserve le 2/09/1914.

Il est tué à Fraize le 5/09/1914.

Il a été cité à l'ordre de l'armée le 30/08/1916 : "officier remarquable ayant ayant su par son allant en imposer à ses hommes; s'est mis à leur tête pour une violente contre attaque à la baïonnette; blessé mortellement le 5/09/1914."
Son nom figure également sur le monument aux morts de Crottet.

Historique 23e RI

dont extraits :

Le dimanche 30 août, à 4 heures du matin, le 23e quitte Gérardmer pour prendre part à la bataille dite de Saint-Dié ; dans le courant de la journée, il est durement engagé dans la région à l'est de Sailly-sur-Meurthe et ne peut atteindre, malgré ses efforts, les objectifs qui lui étaient assignés (cote 467 - hauteur de la Planchette-Entre-deux-Eaux - cote 154). Il reprend l'attaque le lendemain, 31, à travers un terrain jonché de cadavres ; mais les positions ennemies sont fortement tenues et organisées ; le tir d'artillerie de tous calibres écrase les bataillons montant à l'attaque; le Régiment doit refluer. Il attaque encore le lendemain, 1er septembre, sur la Planchette, le surlendemain, 2 septembre, sur Mandray. Mais les forces physiques et morales de la troupe sont épuisées ; depuis 48 Heures, les ravitaillements n'ont pu arriver aux combattants ; il n'y a, derrière le Régiment entièrement déployé et soumis à un bombardement continu, ni renforts ni soutiens. Toutes ces attaques échouent.
En présence de cette situation, le 23e reçoit l'ordre d'organiser plus au sud la forte crête de Mandray et, en particulier, le col du même non. Cette organisation est activement poussée du 2 au 4 septembre.
Le 5, les Allemands, qui veulent atteindre Fraize, prononcent une vigoureuse attaque sur les positions tenues par le Régiment ; à droite, le 3e bataillon perd Haute-Mandray ; à gauche, le 1er bataillon maintient difficilement ses positions aux lisières nord de la forêt de Mandray ; au centre, le 2e bataillon est attaqué au col même ; après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi parvient presque à la crête ; il en est rejeté par une vigoureuse contre-attaque à la baïonnette de la 7e compagnie (capitaine Bos) qui le ramène jusqu'au pied des pentes.
Mais, dans la soirée, l'ennemi a reçu de nouveaux renforts et le Régiment épuisé doit, pendant la nuit, se reporter sur des positions plus en arrière, aux abords même de la rivière (ligne Mangoutte, Clefcy, Arnould). I1 s'y organise le 6 septembre (le commandant Sohier prend à cette date le commandement du Régiment).