CROPET Jean Marie
Ses origines
Jean Marie CROPET est né le 23/12/1894 à Saint Laurent.
Son père Jean Claude avait 45 ans et était charretier.
Sa mère Jeanne Marie née CHAMBOSSE avait 37 ans.
Son nom est orthographié de façon différente sur les documents
officiels.
Etat civil |
Monument aux morts |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie CROPET mesurait 1.59 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Laurent 1896 - Rue Belle Dumont -
Recensement Saint Laurent 1906 - Rue Belle Dumont -
Recensement Saint Laurent 1911 - Rue Belle Dumont -
- Antoine né le 24/01/1882 à Prissé; décédé à Lyon le 13/03/1920.
- Joseph né le 8/03/1885 à Prissé; décédé le 18/02/1929 à Saint Laurent
sur Saône.
- Benoit né le 6/02/1899 à Saint Laurent; après guerre à vécu à Lyon.
- Marie
- Anna fille
de Marie (père inconnu) née le 12/08/1898 à Saint Laurent; mariée à Lyon
4e le 2/07/1927 avec Pierre Augustin SAINT SUPERI; décédée à Lyon 3e le
30/03/1975.
- Juliette
fille de Marie.
Au moment du conseil de révision Jean Marie CROPET exerçait le métier
de polisseur de cuivre.
La guerre
Jean Marie CROPET est incorporé le 1/09/1914 au 23e RI.
Il passe au 104e RI le 27/03/1915.
Il est tué le 2/12/1916 devant Douaumont.
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Historique du 104e RI |
dont extraits : Le 11 novembre, le régiment regagne Verdun. Le
lendemain, il est au camp Augereau, où il demeure jusqu’au 23 novembre.
Le 24, le régiment a repris sa place de combat dans le même secteur. La
physionomie du champ de bataille prend une allure nouvelle : le
commandement prépare l’offensive du 15 décembre. Cette seconde période
d’occupation est marquée par une intensité croissante des tirs de
l’artillerie allemande. Cette dernière s’efforce de détruire nos travaux
offensifs et de répondre à la préparation sans cesse plus vive de
l’artillerie française.
Plusieurs fois par jour, les gros calibres ennemis, dans des barrages
formidables, écrasent les trois ravins occupés par le régiment. C’est
pendant cette période que sont tués le sous-lieutenant Guillochin et le
lieutenant Lemoyne.
Le 14 décembre, le 104e est relevé par le 4e Zouaves. |