Saint Laurent
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IDRAY Marcel


Ses origines


Marcel IDRAY est né le 17/05/1897 à Pont de Veyle.
Son père Claude Benoit avait 35 ans et était marchand tailleur.
Sa mère Jeanne Marie née GUILHEN avait 25 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marcel IDRAY mesurait 1.70 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Laurent 1906 - La Levée -


Recensement Saint Laurent 1911 - La Levée -

 - Louise née le 10/02/1896 à Pont de Veyle.
 - Henri né le 29/12/1900 à Pont de Veyle; marié à Saint Laurent le 20/08/1919 avec Marcelle Henriette FAILLANT; décédé à Macon le 15/09/1970.
 - Noel Jean né le 31/12/1906 à Saint Laurent rue de la Levée; marié à Bagnolet (Seine) le 12/01/1935 avec Henriette Marie Albert BRUNET; décédé à Bagnolet le 21/06/1949.


Au moment du conseil de révision Marcel IDRAY exerçait le métier de pâtissier.
 

La guerre

Marcel IDRAY est incorporé à compter du 8/08/1916 au 172e RI.
Il passe au 103e RI le 23/02/1917 puis au 305e RI le 17/08/1917.
Il est tué le 23/07/1918 dans la région de Coincy l'Abbaye (Aisne).
Il est inhumé à la nécropole nationale Neuilly-Saint-Front (02 - Aisne) tombe 1240.

Historique du 305e RI

dont extraits : Le Régiment est envoyé dans la nuit du 5 juillet dans la région de Moirémont, en prévision d'une attaque allemande.
Le moment est des plus critiques. Jamais depuis le début de la campagne la situation des armées alliées n'a été si difficile. L'Allemand est à 30 kilomètres de Dunkerque, 60 de Paris, 25 de Châlons. Personne ne perd courage. La confiance mutuelle des chefs et de la troupe, le moral de tous développé au plus haut point par quatre années de lutte, permettent tous les espoirs.
Le 305e R. I., sous les ordres du Lieutenant-colonel COURAIYON, brûle de participer effectivement à la Grande Bataille.
Placé d'abord en réserve du 8e C. A. sur le front de Champagne, il est enlevé le 17 juillet en T. M., devient avec la 63e division réserve du 2e C. A. Il entre dans la composition de l'armée Mangin, armée destinée à opérer dans le flanc de l'ennemi.
L'attaque déclenchée le 18 juillet réussit pleinement. Les éléments du 2e C. A. dans leur progression du 18, 19, 20 juillet sont suivis immédiatement par la 63e division qui prend le combat à son compte le 21, le 298e en tête. Dans la nuit du 22 au 23 le 305e R. I. se porte en avant à son tour, s'élance magnifiquement à l'assaut de la côte 141, enlève et dépasse la position, capturant une quarantaine de prisonniers et de nombreuses mitrailleuses. Trop en pointe les 4e et 6e bataillons sont à ce moment pris de face et de flanc par de violents tirs de mitrailleuses et d'artillerie de tous calibres.
De nombreux officiers tombent,; les Lieutenants BACHELARD et BILLAUD, les Sous-lieutenants CHABRAU, MALLAPERT, PEYRET et LEFÈBRE sont tués ; les Capitaines ROYET, PORTE, les Lieutenants MOULY, de COURCY, HERBER, DANCEM, HOLSTAIN, les Sous-lieutenants RIFF et REGNAT sont blessés. Pendant trois heures, les positions conquises subissent un marmitage effroyable.
Les pertes sont sévères mais les hommes s'accrochent désespérément au terrain et quand l'ennemi contre-attaque en force, il ne peut que réoccuper le sommet de la côte 141 sans pouvoir pousser au delà.