Saint Laurent
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GUYARD Louis Emile


Ses origines

Louis Emile GUYARD est né le 13/12/1881 à Paris 14e.
Sa mère Hortense GUYARD avait 27 ans et était domestique boulevard de la gare.
Il était de père inconnu.


Monument aux morts.

Son nom sur le monument aux morts est écrit avec un "I" alors que sur tous les documents officiels on trouve le nom écrit avec un "Y".


Sur acte de naissance

Sur fiche militaire

Sur acte de décès

Sa vie avant la guerre
 

Louis Emile GUYARD se marie le 6/04/1907 à Levallois Perret avec Louise CHAMBRIARD.
En 1914 il figure sur les listes électorales de Saint Laurent (il ne figurait pas sur celles de 1910).


Liste électorale de Saint Laurent en 1914 (date de naissance différente).
 

La guerre

Pendant la guerre Louis Emile GUYARD sert au 36e RI (9e compagnie) où il est sergent.
Il est tué le 15/09/1915 à Neuville-Saint-Vaast.
Il est inhumé à la Nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette à Ablain-Saint-Nazaire (62 - Pas-de-Calais) tombe : Carré 53 rang 10 tombe 10778.

Historique du 36e RI

dont extraits : Le Régiment retourne le 13 juillet occuper le secteur de Neuville-Saint-Vaast.
Il restera jusqu’au 24, organisant la position, répondant aux tirs ennemis et surtout, utilisant chaque accalmie pour rechercher les camarades tombés en juin et leur donner une sépulture décente.
Les anciens conduisent dans les ruines les nouveaux venus, aux endroits glorieux, à la maison C3, au Fortin, à la Barricade du Chemin Creux, et leur donnent ainsi le plus bel enseignement moral qu’il soit possible.
Du 24 juillet au 5 septembre, c’est le grand repos à Ecoivres d’abord, puis plus loin, vers Saint-Paul, à Monts-en-Ternois, Moncheaux, Averdoingt.
Les épreuves s’oublient. La première permission, - la meilleure, - est accordée ; le Régiment a repris vie ; il va, le 25 septembre faire encore mieux, si c’est possible, que par le passé.
Du 5 au 17 septembre, sont exécutés sous la pluie continuelle des bombes et des grenades les sapes et places d’armes préparatoires à l’attaque projetée ; travail dur et pénible, en apparence sans gloire, et où les pertes sont assez sensibles.