Saint Laurent
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TRONTIN Claude Marie
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BROUILLARD Prosper François


Ses origines


Prosper BROUILLARD est né le 8/03/1895 à Pont de Vaux rue de l'Hôpital.
Son père Claude Joseph avait 27 ans et était journalier.
Sa mère Virginie née PENINGUY avait 25 ans et était tailleuse.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Prosper BROUILLARD mesurait 1.62 m; il avait les cheveux blond et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Saint Laurent 1906 - Rue Duvernay -

 - Marie Marthe née le 4/05/1896 à Pont de Vaux; mariée à Chalon sur Saône le 5/06/1918 avec René Alexis ?
 - Maria Aimée née le 14/05/1900 à Pont de Vaux rue de l'Hôpital; mariée le 29/06/1916 à Macon avec Claudius BALVAY; remariée à Saint Germain en Laye le 29/03/1932 avec Jean Marie FOUILLOUX; décédée le 3/08/1977 à Pont de Vaux.




Recensement Saint Laurent 1911 - Rue Duvernay - (Prosper BROUILLARD était apprenti forgeron chez TANTOT à Macon).

Au moment du conseil de révision Prosper BROUILLARD exerçait le métier de mécanicien à Saint Laurent.
 

La guerre

Prosper BROUILLARD est incorporé au 172e RI le 16/12/1914.
Il passe au 97e RI le 24/05/1915 et est nommé caporal le 6/10/1915.
Il disparait à Vaux (Meuse) le 18/03/1916.

Historique du 97e régiment d'infanterie

dont extraits : La pluie avait cessé en Artois et les Allemands avaient inauguré la guerre de mines; tantôt sur un point, tantôt sur un autre, l'explosion gigantesques se produisait, engloutissant des unités entières, creusant des entonnoirs énormes dont on se disputait les bords. Le 28 janvier, 3 fourneaux éclatent sous la 8e compagnie qui disparaît complètement : l'ennemi se lance à la faveur du désarroi, mais il est bientôt arrêté et s'il a pu pénétrer sur un point, il a trouvé devant lui l'adjudant Veillard qui, à la tête de sa section, cerné de toutes parts, tient tête quand même, refuse de se rendre et permet bientôt au soutien de rétablir la situation.
La lutte se prolonge, sournoise, quand vers le milieu de février la division est ramenée en arrière et après 18 mois de lutte sans arrêt s'apprête à goûter les douceurs du repos.
Bref séjour, car l'offensive allemande vient de se déclencher à Verdun et les divisions disponibles sont jetées l'une après l'autre dans la tourmente avec la consigne de tenir. Le 97 connaît cette consigne il n'y faillira pas.
Les autos l'emmènent de Montdidier à Blesme d'abord puis, au milieu de mars, aux abords de Verdun. Le 17, il montait en ligne entre les forts de Vaux et de Douaumont. Bien des rumeurs sont nées sur l'attaque adverse contre Verdun, les rumeurs colportées à l'arrière, grossies, dénaturées, mais dont le fondement immuable est l'écrasement de nos lignes par une formidable artillerie. Les soldats les ont entendus au cours de leur voyage, mais pas un ne faiblit ; ils montent en ligne avec une farouche résolution. Combien dure est cette montée ! : il fait nuit, on marche sur la route où passent au grand trot les caissons de ravitaillement et sur laquelle vient explosé, tant çi, tantôt là, un obus de gros calibre ; on s'engage dans les bois, zone de nos batteries constamment pilonnées ; les colonnes s'allongent, les guides se perdent, les hommes tombent et l'on avance quand même jusqu'à la tranchée, la tranchée unique, où chefs et soldats vont vivre les jours suivants en surveillant l'ennemi, en attendant la mort. Pas un ne faiblit.