Pont de Vaux
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BOYER Marie Joseph Auguste


Ses origines

Auguste BOYER est né le 22/10/1892 à Gorrevod.
Son père Nicolas avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Victorine née BIGUET avait 28 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Auguste BOYER mesurait 1.59 m; il avait les cheveux noir et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Pont de Vaux 1896 - Place Bertin -

 - Marie Rosalie née en 1889.
 - Anais décédée à l'hôpital de Pont de Vaux le 29/01/1907 à l'age de 16 ans..
 - Marie Victorine Félicie née en 1895.


Recensement Saint Bénigne 1911 - Le bourg - (il est domestique chez BARUTHEL).

Au moment du conseil de révision Auguste BOYER exerçait le métier de cultivateur à Saint Bénigne.
Ses deux parents étaient décédés.
Il est incorporé à compter du 9/10/1913 au 44e RI; il était domicilié Rue du Moulin à Pont de Vaux.
 

La guerre

Auguste BOYER est blessé le 6/09/1914 à Autrèches par shrapnel au bras droit; il est cité à l'ordre de la 130e division.
Il passe au 407e RI (compagnie de mitrailleurs) le 1/04/1915.
Il est tué le 11/06/1918 à 12 h par éclats d'obus au cœur à Laversine (côte 140 Saint Bandry Aisne).
Croix de guerre.

Historique du 407e régiment d'infanterie

dont extraits : Le 30 mai, le 407e (moins son 1er bataillon prêté à la 2e D. C. pour tenir coûte que coûte les éperons de Vezaponin qu'il n'abandonnera, par ordre, que le 31 au soir) est chargé d'occuper la ligne Tartiers – Villers-la-Fosse, sur laquelle il lutte jusqu'à minuit sans se laisser entamer avant d'aller rejoindre les autres régiments de la 151e division rassemblés à Fontenoy-Ambleny. Après avoir occupé la tête de pont de Vic-sur-Aisne, le 407e reçoit, au matin du 3 juin, l'ordre de se porter sur les croupes d'Ambleny, Saint-Bandry, pour étayer des troupes qui, pressées par l'ennemi, peuvent être amenées à y occuper une position de repli. Les événements font que, dès la soirée du 3, le 407e a en première ligne une bonne partie de ses unités ayant pour mission de relever les éléments de la 35e D. I. se trouvant dans sa zone, et d'empêcher l'ennemi de s'infiltrer dans le ravin de Laversine.
Le 4 juin, même mission, même obstination dans la résistance du 407e , grâce auquel l'ennemi ne pourra s'emparer ni de Fosse-en-Haut ni de Courtançon. Cependant, à 13 heures, la situation est des plus critiques entre le 403e dont la gauche est débordée et le 407e ; les troupes allemandes menacent de s'engouffrer et de faire irruption dans le ravin de Laversine ; le 3e , puis le 2e bataillon du 407e reçoivent l'ordre de boucher le trou et grâce à une superbe contre-attaque du 3e bataillon la situation est rétablie.
Le 5 juin, le 407e , violemment bombardé par obus toxiques et obus de gros calibres, demeure accroché au terrain, sans reculer d'un pas. Les 6 et 7 juin, même situation, nulle part sur le front du 407e l'ennemi ne peut avancer. Le 7 juin, malgré l'extrême fatigue des hommes, les privations et la faiblesse des effectifs, les deux bataillons en ligne exécutent avec un complet succès une rectification du front.
Le 8 juin, le 403e étant menacé sur sa gauche, le 3e bataillon du 407e intervient et arrête l'ennemi par de rudes contre-attaques ;
les 9, 10 et 11 juin, le 407e maintient partout les positions dont la défense lui avaient été confiée le 4 juin. Le 407e R. I. avait perdu 24 officiers et 645 hommes ; il avait été commandé successivement par le colonel DEVANLAY (évacué le 28 mai), par le chef de bataillon adjoint COURRECH du PONT (blessé le 29, évacué le 31 mai), puis par le commandant FORZY, et enfin, à partir du 4 juin, par le lieutenant-colonel DICHARRY.