Pont de Vaux
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GAVAND François Etienne


Ses origines


Etienne GAVAND est né le 12/09/1891 à Pont de Vaux.
Son père François avait 36 ans et était blanchisseur.
Sa mère Marie Claudine née MASSION avait 35 ans et était blanchisseuse.
Etienne et Joseph GAVAND étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Etienne GAVAND mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux châtain verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Pont de Vaux 1901 - Rue Franche -


Recensement Pont de Vaux 1906 - Rue de l'Eperon -


Recensement Vérizet Saône et Loire 1911 - Fleurville le Vieux -


Au moment du conseil de révision Etienne GAVAND exerçait le métier de cultivateur à Vérizet.
Il est incorporé au 23e RI le 10/10/1912.
Il passe au 7e escadron du train des équipages le 14/11/1913 puis au 23e RI le 12/01/1914.
 

La guerre


Etienne GAVAND passe au 333e RI (21e compagnie) le 31/12/1915.
Il est tué par éclat d'obus en avant de Verdun le 1/10/1916 à 14 h.

Historique du 333e RI

dont extraits : Le grand drame .de Verdun s'est déroulé jusqu'ici sans que le 333e y joue un rôle.
De Pont-à-Mousson, chaque jour, le poilu a entendu le canon de Verdun. Il a pu suivre les péripéties de la lutte gigantesque. Il brûle d'envie de venger les camarades de l'Armée de Verdun et de les égaler en gloire.
C'est plein d'enthousiasme qu'il s'embarque au début de Septembre pour Verdun. Quelques jours plus tard, il entre en ligne, sur la rive droite, en avant de la Batterie de l'Hôpital, à la Vaux Régnier.
C'est le moment où la ruée allemande ayant fini par être enrayée puis arrêtée, notre Commandement songe à attaquer à son tour pour reprendre le terrain perdu.
Aussi le canon n'arrête-t-il pas de tonner. Attaques partielles et contre-attaques se succèdent sans interruption de part et d'autre.
La vie est dure : combattre sans relâche, travailler aux tranchées, organiser un terrain d'attaque, c'est le lot du régiment pendant le mois de Septembre.
Il est chargé de la garde des tranchées au nord de la Batterie de l'Hôpital, ouvrage annexe situé à l'ouest du Fort de Tavannes. Il s'agit seulement de tenir et c'est une rude tâche. Le terrain sur lequel se trouve notre première ligne est récemment conquis, il est recouvert par une ancienne tranchée ennemie retournée. Cette tranchée criblée d'obus, entièrement bouleversée n'offre aucune continuité. Pas de boyaux d'accès, pas de réseaux de fil de fer capables d'arrêter l'ennemi.
Or celui-ci ne prend! pas son parti d'avoir échoué dans sa tentative. Chaque jour ce sont des attaques partielles nous tenant dans une perpétuelle alerte.
Le régiment n'en remplit pas moins sai mission « tenir »; il ne cède rien et sur la gauche avance même ses lignes de façon sensible entre Vaux-Régnier et Vaux-Chapitre.
Après un mois passé devant Verdun, le régiment est envoyé à HargeviJIe, près de Bar-le-Duc, où il trouve un repos qu'il avait largement mérité.