Pont de Vaux
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PICHAUD Jean Alexandre


Ses origines

Jean Alexandre PICHAUD est né à Saint Julien sur Reyssouze le 24/10/1892.
Son père Alexandre avait 26 ans et était menuisier.
Sa mère Henriette née BACONNET avait 21 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Alexandre PICHAUD mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 4 : brevet de l'enseignement primaire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Julien sur Reyssouze 1901 - Grande rue -

 - Hélène née le 23/09/1894 à Saint Julien sur Reyssouze.
 - Renée née le 14/09/1895 à Saint Julien sur Reyssouze; décédée le 19/09/1983 à Lyon 3e.


Au moment du conseil de révision Jean Alexandre PICHAUD exerçait le métier d'instituteur à Chavannes sur Reyssouze.
Son père résidait à Pont de Vaux; sa mère était décédée.
Il est incorporé à compter du 9/10/1913 au 44e RI.
 

La guerre

Jean Alexandre PICHAUD passe à la 7e section de COA le 23/07/1914.
Il passe au 44e RI le 10/12/1915, au 35e RI le 20/01/1916, au 244e RI le 18/02/1916 et enfin au 372e RI le 1/11/1916.
Il décède de maladie le 12/10/1918 à l'ambulance alpine n°7 à Lin (Serbie).
Il a été cité à l'ordre de la division le 12/06/1918, à l'ordre du régiment le 21/06/1918, à l'ordre du régiment de marche des spahis marocains.

Historique du 372e RI

dont extraits : Du 6 au 26 Juillet, le régiment avait réalisé une progression de 40 kilomètres, malgré les écarts formidables de température, passant du froid des hauts sommets à la chaleur torride (jusqu'à 68°) de la plaine. Une troisième citation à l'ordre de l'Armée sera la récompense de sa bravoure.

Opérations du 26 Juillet au 11 Août.

L'organisation méthodique du secteur de la HOLTA rendait chaque jour notre ligne plus solide, et l'échec d'une réaction ennemie plus assuré. Malheureusement, le 30 Juillet, les Italiens, établis sur la gauche du régiment, se repliaient et laissaient le 372e sans liaison à gauche, sur une profondeur de 15 kilomètres. Le 1er Août, les ennemis commandaient sur nos positions une préparation d'artillerie »des plus intenses, puis ils s'élançaient à l'attaque.
Jusqu'à Il heures, notre ligne tint bon, malheureusement, à cette heure la flanc garde de gauche était tournée : continuer la résistance sur place était une folie. Deux bataillons viennent préparer une position à l'arrière, le 3e bataillon se replia à la nuit. Pas un blessé ne fut laissé aux mains de l'ennemi. Nos nouvelles positions sur la rive droite du PORO HELECHESIT, furent attaquées sans succès les 4 et 5 août.
Le 6 Août, les Autrichiens se portent de nouveau en avant avec de gros effectifs et enfoncent notre lle ligne.
Une préparation de contre-attaque a lieu aussitôt, et nos troupes s'élançant de nouveau en avant, rétablissent leurs anciennes lignes, faisant des prisonniers et prenant 6 mitrailleuses.

Opérations du 11 Août à l'Armistice.

Le régiment est relevé de ses positions le 11 Août.
Il va prendre un secteur dans la région des lacs FRESBA et OCKIDA. Cinq coups de mains tentés sur lui ne donnent pas baucoup de résultats. Le 26 Septembre, l'ordre d'attaquer est donné : l'objectif est atteint le 27 au soir.
L'ennemi se repliant, la marche en avant reprend le 28 au matin, le 29, nos troupes rentrent à STRUGA, à VRANISTA. Le 30, elles atteignent la frontière serbe-albanaise.
C'est là que vient les trouver la nouvelle de la capitulation bulgare. Cette fois, c'est la désagrégation du bloc ennemi, c'est le commencement de la débâcle.
Les opérations contre l'Armée austro-allemande continuent. Le 372E s'enfonce dans les massifs d'Albanie, en déloge l'ennemi, et, le 7 octobre atteint ELBASSAN. Le mouvement de retraite ennemi est général.
Le 372e est alors ramené à Monastir; c'est là qu'il apprend avec joie la signature de l'armistice.


Extrait des pertes du 372e RI