Pont de Vaux
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SOEUR Claudius Marie Hilaire


Ses origines

Claudius SOEUR est né le 13/01/1896 à Boz au domicile de sa grand mère maternelle.
Son père Eugène Auguste avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Reine née BERRY avait 25 ans.
Ses parents se sont mariés le 27/11/1895 à Boz.
Sa mère décède le 10/05/1903 à Boz.
Son père se remarie à Chevroux le 31/08/1903 avec Marie Anaïs FAVRE.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claudius SOEUR mesurait 1.61 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Boz 1901 - La Mortelle -

 - Marie Pierrette Ursule née le 6/08/1898 à Boz
 - Pierre Marie Henri né à Boz le 21/08/1901; décédé le 6/12/1901.


Recensement Boz 1906 - La Mortelle - (Claudius SOEUR est déjà domestique à 10 ans).


Recensement Boz 1906 - Le village -

Son demi frère et ses demies soeurs :

 - Jules né en 1904 (La Salle Saône et Loire) décédé en 1963.
 - Marie née en 1906 (Reyssouze) décédée en 1982.
 - Joséphine née en 1908; décédée en 1931.

Au moment du conseil de révision Claudius SOEUR exerçait le métier de cultivateur à Reyssouze.
Son père résidait à Pont de Vaux.
 

La guerre

Claudius SOEUR est incorporé le 9/04/1915 au 133e RI.
Il passe "aux armées" et affecté au 23e RI le 2/12/1915.
Il est tué le 26/08/1916 au combat de Curlu (Somme) près de Vaux.

Historique du 23e RI

Dont extraits : Dans la nuit du 21 au 22 juillet, la 82e brigade relève la 2e brigade de chasseurs, sur les positions conquises le 20, entre la Somme et la route de Maricourt a Péronne ; 23e à droite, entre la rivière même et la route Curlu-Cléry. Un bataillon (3°) est mis en ligne face aux positions allemandes de la ferme Monacu et du bois Fromage ; les deux autres (1iere et 2e) sont en réserve.
Dès l'arrivée, l'organisation de la position, l'étude de la ligne et des organisations adverses, la création des parallèles de départ sont entreprises. Ce travail de tous les instants se fait dan des conditions difficiles de ravitaillement et sous un bombardement de plus eu plus violent. (Le renforcement de l'artillerie ennemie devient sensible à partir du 23 juillet)
En quatre jours, les pertes s'élèvent à 17 tués et 81 blessés. Malgré cela, l'ardeur est telle chez tous qu'en dehors du travail, le bataillon en ligne trouve le moyen de tenter de petites opérations fructueuses dont la plus typique est celle qui est exécutée 1e 25 juillet, à 13 heures, en pleine après-midi, sans préparation d'artillerie, par de fortes patrouilles des 11e, 10e et 9e compagnies, sous la direction d'officiers. L'une pousse jusqu'à la ferme de Monacu, l'autre jusqu'à la tranchée Albessard, où un coup de main bien dirigé a pour résultat la mise en fuite de toute la garnison et la capture de huit prisonniers.
Une telle préparation à l'attaque permettait les espoirs de succès les plus légitimes ; mais le soir du 25, le Régiment reçoit l'ordre de changer de secteur d'attaque. Il va occuper 1a position tenue plus au nord par les 12e et 52e bataillons de chasseurs.
Cette position qui faisait face aux défenses allemandes du bois de Hem est occupée par les 1er et 2e bataillons en première ligne, le 3e bataillon est maintenu en réserve de brigade.
La même tâche d'organisation et de préparation de l'attaque est reprise sous des bombardements de plus en plus violents (12tues, 31 Blessés, du 26 au 30 juillet). L'esprit offensif des 1°'' et 2e bataillons est le même que celui du 3e ; chaque nuit, des reconnaissances d'officiers sont poussées en avant de nos lignes : elles constatent la puissance des organisations adverses et ramènent quelques prisonniers.
Cependant la préparation de l'attaque se poursuit difficilement, en raison de la puissance de feu de l'artillerie ennemie et de l'impossibilité ou l'on se trouve de distinguer nettement et par suite, de battre efficacement les objectifs.
Aussi, l'attaque primitivement prévue pour 1e 26 juillet, doit-elle être remise jusqu'au 30 ; le 23e opérant droit devant lui, reçoit mission d'enlever la portion des trois positions ennemies successives qui lui font face.