Pont de Vaux
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MOREL François


Ses origines


François MOREL est né le 25/09/1894 à Pont de Vaux au Petit Faubourg.
Son père Eugène Alphonse avait 23 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née BATHIAS avait 22 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François MOREL mesurait 1.55 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre

Sa mère décède le 23/09/1899 à Pont de Vaux (son père décèdera le 17/09/1947 à l'hôpital de Pont de Vaux).
Ses grands parents (Claude Marie BATHIAS et Pierrette COQUARD) perdront un autre enfant âgé de 19 ans Pierre Marie BATHIAS quelques semaines plus tard, le 11/11/1899.


Recensement Pont de Vaux 1901 - Grand Faubourg ouest - (Il résidait chez son grand père maternel).

 - Rose Alphonsine née le 30/06/1893 à Pont de Vaux; mariée à Pont de vaux le 20/05/1920 avec Simon Marie Gustave FEYEUX.
 - Pierre Marie né le 3/09/1896 à Pont de Vaux au Grand Faubourg; décédé le 11/05/1956 à Pont de Vaux.


Recensement Pont de Vaux 1906 - Grand Faubourg ouest -


Son père se remarie avec
 - 1901 : Marie Mélanie Henriette PELUS (naissance le 2/08/1903 de Marie Louise mariée le 14/08/1926 avec Benoit CHAMAND).
 - 1909 : Marie Rosalie GAUTHIER (naissance le 29/10/1910 de Marie Adèle mariée le 7/03/1936 avec Claude  André RIDET; décédée le 11/03/1990).

Au moment du conseil de révision François MOREL exerçait le métier de cultivateur à Gorrevod.
Son père résidait à Pont de Vaux.
 

La guerre

François MOREL est incorporé le 1/09/1914 au 44e RI.
Il passe au 5e bataillon de chasseurs à pied le 16/01/1915 puis au 116e bataillon de chasseurs à pied le 25/09/1917.
Il est intoxiqué par gaz le 29/01/1918; il est évacué et revient au front mi-mai 1918.
Il disparait le 18/08/1918 à Beuvraignes (Somme).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 1/12/1921.

Historique du 116e BCP

Les attaques du 9 au 23 Août — BEUVRAIGNES -
Le 9 août, le bataillon avance jusqu'au Ployron. Le 10, il occupe Vaux, puis le bois de Vaux, où l'on juge par l'artillerie ennemie et les mitrailleuses que les Allemands voulaient garder cette position. Le 11 août au matin, nous avançons jusqu'à Onvillers, où une division de chasseurs est au contact de l'ennemi dans les bois de Bus. Le 11 au soir, le bataillon se porte en formation de combat dans le bois Marotin, puis dans le parc du château de Tilloloy, d'où nous devons attaquer le lendemain matin ; mais l'attaque n'a pas lieu et ne se produit que le 16, à 17 h.30. L'attaque est favorisée par un fléchissement de la ligne ennemie, dans la région de Daucourt. A 16 h.45, le bataillon est massé dans les dépendances du château ; la 2 e compagnie se met à la disposition du 32e bataillon de chasseurs alpins ; la 1re compagnie doit occuper le bois des Canaris, pour parer à une contre-attaque venant du bois. La marche du bataillon est considérablement gênée par les feux des mitrailleuses ; cependant, il progresse par petits bonds successifs et arrive à l'ancienne parallèle de soutien française.
Pendant la nuit, les compagnies se regroupent et une nouvelle attaque a lieu le 17, à 9 h.30. La préparation d'artillerie commence une demi-heure avant et se localise sur la première ligne ennemie. Le 32e sort, ainsi que la 1re compagnie du bataillon, mais des mitrailleuses la prennent de flanc et c'est au prix de fortes pertes que quelques éléments arrivent à la première ligne allemande ; le reste de la compagnie est regroupé par le commandant de compagnie et quelques minutes plus tard s'élance pour dégager le 32e , sur le flanc gauche duquel une contre-attaque allemande se prépare. Mais les chasseurs, épuisés par plusieurs jours de dur combat, au cours desquels l'effectif a été considérablement réduit, les cadres faisant complètement défaut, par suite des lourdes pertes subies, se voient dans la dure nécessité de céder un peu du terrain sous une puissante contre-attaque ennemie. Le 17, à 19 h.30, une nouvelle attaque menée par la 3e compagnie débouche et atteint la tranchée allemande, où elle fait quelques prisonniers, mais ne peut s'y maintenir.
Le 18, à 4 h.25, le bataillon attaque dans la même formation ; la 3e compagnie atteint le village de Beuvraignes, mais les bataillons voisins ne progressent pas aussi rapidement et la situation est grave. La 2e compagnie est soumise à une forte contre-attaque qu'elle repousse à la grenade. Le 102e bataillon de chasseurs à pied occupe le village ; la première ligne allemande est à nous, mais, la nuit suivante, elle est évacuée.
Le 19, on apprend que le village de Beuvraignes est complètement évacué ; une reconnaissance est envoyée et ne trouve pas de résistance. Le bataillon se porte donc dans le village malgré un très violent tir de barrage ; l'ennemi ne contre-attaque pas.
Le 20, les unités se réorganisent.
Le 21, des patrouilles signalent que le secteur est fortement occupé et la progression très difficile. Cependant, le village de Beuvraignes était entièrement en nos mains,  malgré l'acharnement que l'ennemi mettait à le garder.