Pont de Vaux
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PEZIEU Clair François


Ses origines

Clair François PEZIEU est né le 8/07/1892 à Champfromier.
Son père André Marie avait 46 ans et était préposé aux douanes.
Sa mère Marie née VENIERE avait 30 ans et était lapidaire.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Clair François PEZIEU mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux marron clair
Au niveau instruction générale il est classé 4 : brevet de l'enseignement primaire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Champfromier 1901 - Pont d'Enfer -

Son père décède le 4/03/1908 à Champfromier.
Au moment du conseil de révision Clair François PEZIEU était surveillant d'études à Oyonnax.
Son père était décédé.
Il est incorporé à compter du 8/10/1913 au 23e RI.
Il est nommé caporal le 3/03/1914.
 

La guerre


Clair François PEZIEU est nommé sergent le 10/09/1914.
Il est blessé le 18/06/1915 à la cuisse droite.
Il est cité à l'ordre de la division :"S'est présenté volontairement avec deux hommes pour aller reconnaitre en avant de nos lignes un point où les allemands exécutaient des travaux; il a stationné une demi-heure à quelques mètres des travailleurs pendant que l'un des deux hommes allait chercher des explosifs; a lancé des grenades et a été blessé à la cuisse droite en rentrant dans nos lignes sa mission accomplie."
Croix de guerre avec étoile d'argent.

Clair François PEZIEU se marie à Pont de Vaux le 15/02/1916 avec Laure Elisabeth RABOIT née le 12/07/1892 à Saint Peray (Ardèche) et domiciliée à Pont de Vaux.
Le couple aura un fils André Clair Albert né le 3/09/1916 à Pont de Vaux place Joubert
(marié à Morchamps Haut de Saône le 18/06/1938 avec Marie Madeleine Antoinette PERROT; divorcé à Fort Lamy Tchad le 19/10/1948; remarié à Fort Lamy le 12/04/1949 avec Geneviève Charlotte TESSIER.)

Clair François PEZIEU passe au 245e RI le 29/05/1917 puis au 320e RI le 14/10/1917.

Il est cité à l'ordre de la division le 8/05/1918 : "Sous officier brave et énergique volontaire pour le coup de main du 5/03/1918; a fait preuve du plus grand sang froid entrainant vigoureusement ses hommes dans les organisations ennemies."

Il est nommé sous-lieutenant de réserve à titre temporaire le 7/07/1918.
Il est tué le 22/07/1918 au bois de Chatelet au sud de Rocourt Saint Martin (Aisne).

Historique du 320e RI

Le 22 juillet, les unités du 320e sont replacées entre le Charme et la lisière ouest de la route Château-Thierry, avec mission d'attaquer le bois du Châtelet par l'ouest, de pousser la progression et d'occuper la lisière est de ce bois.
L'heure de l'attaque est fixée à 10 h. 15. Le 5e bataillon est alors placé en avant-garde, face à la lisière du bois du Châtelet. Le chef de bataillon envoie une de ses compagnies, la 19e, se mettre en position pour attaquer le bois par le sud, tandis qu'il compte avec ses deux autres attaquer par l'ouest. Les troupes encadrant le régiment à droite et à gauche ses sont arrêtées et ne sont plus à la hauteur du 320e. La 19e compagnie, partant du verger de Plaisance, monte à l'assaut du bois. Les mitrailleuses tirent sans arrêt. Le commandant de la compagnie tombe blessé. Deux autres sections parviennent à la lisière du bois dans un fossé, mais ne peuvent s'infiltrer ; tous les hommes qui essaient de sortir du fossé sont ou blessés ou tués.
Nous n'en sommes pas moins accrochés au terrain et nos fusils mitrailleurs causent des pertes à l' ennemi. La 17e compagnie a perdu son chef le matin. Résolument, sous le commandement des deux chefs de section restant, elle avance. Elle traverse la route de Château-Thierry et parvient au chemin au sud de la ferme de Genévroy. A ce moment toutes les mitrailleuses ennemies entrent en action ; l'une d'elles, embusquée à 100 mètres au nord, est manœuvrée par les obus V. B. et enlevée. Nous nous trouvons alors à ce moment à une cinquantaine de mètres de la lisière du bois ; la situation devient très difficile, la mitrailleuse de la ferme Genévroy nous prend de flanc. Des volontaires essaient en rampant de tourner l'ennemi : trois sergents sont tués d'un côté, un officier, un sergent et deux hommes de l'autre. Il est impossible d'aller plus avant et la situation se prolonge ainsi pendant plus d'une heure. A ce moment, deux sections allemandes surgissent d'un fourré au pas de course, un soldat abat l'officier allemand qui commande, nos fractions engagées s'établissent contre le talus de la route, nos mitrailleuses tirent et bientôt les Allemands fuient, emmenant toutefois sous bois leurs tués et leurs blessés. Le 5e bataillon ne peut plus progresser ce jour-là, sa gauche se trouve d'ailleurs découvert par les troupes voisinent qui ne sont pas arrivées à sa hauteur. Il s'établit à la route de Château-Thierry avec un réseau de surveillance en avant et le 4e bataillon vient ensuite le prolonger à droite. Les pertes pendant cette journée ont été très sensibles.
Le régiment a perdu jusque-là 12 officiers dont 4 tués ; 44 hommes tués et 297 blessés.